mardi 2 septembre 2008

La fête du boulet (et pas du poulet hein!)




Pour les courses, j'ai fait le choix de les faire le soir, entre 21h et 22h (bon, en fait c'est pas vraiment un choix, c'est qu'avant il y a trop de monde).

Ça, c'est l'avantage d'habiter à Paris, la plupart des supermarchés ferment à 22h. Mais c'est aussi l'heure à laquelle les boulets sont de sortie...

Un soir, je déambulais dans les rayons avec toute la grâce qui me caractérise (pas coiffée, mal nippée et sûrement avec le maquillage qui dégoulinait - normal, c'était le soir et j'avais une journée le boulot/métro dans les pattes) et je me rends compte qu'un mec parle tout seul et qu'en plus, il croise ma route dans chaque rayon.

Vous me direz, ça arrive, peut être que le gars est seul dans la vie et qu'il s'emmerde tellement qu'il se croit obligé de parler aux yaourts.

Que nenni. En fait, il testait le langage subliminal (si, si). Et ça a dû fonctionner, car à un moment, je ne sais pas pourquoi, je suis passée à côté de lui et, bien que sa phrase soit inaudible, je n'ai pu m'empêcher de lui répondre : "De quoi??".

Et il s'est tourné vers moi, avec son sourire édenté, et me dit: "Ne pensez pas trop à moi, je sais que je suis l'objet de vos fantasmes".

Je le regarde, en me disant que je dois rêver et lui rétorque, en le détaillant de haut en bas avec un air un peu dégoûté, un "Non, ça ne risque pas, non" assez acide.

Puis j'ai tracé, sans attendre une hypothétique réponse, j'ai payé mes achats et je me suis précipitée chez moi (faites attention les filles, parfois les boulets vous suivent pour savoir où vous vivez).

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