dimanche 25 novembre 2012

Juste pour le plaisir






Nouvelles lubbies















Dis-moi… où en es-tu au bout de dix mois ?








Dix mois sans moi… Ça a été long non ? En tant que propriétaire du domaine j’avais décidé de m’accorder un break, une pause dans cette vie virtuelle.

Et même dans ma vie réelle d’ailleurs. Cette période a été celle du changement. Celle de la souffrance aussi et de la douleur certes. Mais aussi celle du renouveau.

Alors pour celles qui ne me suivraient pas sur Facebook je vais vous expliquer le pourquoi du comment. Pas pour me justifier (j’en suis revenue de ce genre de choses) mais plutôt pour redonner à ce blog son but, à savoir parler, se confier.

Cette lugubre histoire a commencé un jour d’hiver, fin janvier, quand je me réveillais en ayant mal au dos.

Quelques jours plus tard je participais au shooting pour le lancement de la marque OnOz, mon dos se bloquait définitivement lorsque j’enfilai ma gaine et que je due me trémousser sur des talons de 10 cm pointure 40 alors que je fais à peine du 39. 

Une journée sympa malgré tout, marquée par la douleur. Comme les suivantes.

Parce que les jours passaient, les semaines puis les mois, mais la douleur était toujours là, lancinante. Les divers scans révélèrent une hernie discale L4 L5 (petite pour certains médecins, devant être absolument opérée pour d’autres). Cette dernière option ne me convenait pas, j’ai donc essayé tous les antidouleurs et anti-inflammatoires  possibles pour me soulage.

Au début, j’avais mal du milieu du dos jusque dans la fesse. C’est descendu dans ma cuisse, mon genou, mon mollet pour finir à mon talon et entrainer une paralysie de la jambe.

Les prises de médicaments m’ont vidées, au propre comme au figuré. J’ai perdu 10 kilos à cette période (ça, plus l’arrêt du Coca forcément, ça aide). 

J’ai vu des médecins, des rhumatologues, des réflexologues et encore je ne sais plus qui (ah si, un rebouteux, qui avait fait disparaitre un angiome de mon visage quand j’étais petite, alors tu comprends, j’étais plus à ça près ^^), j’ai fait un nombre incalculable d’infiltrations (sous radio ou normales).

J’étais délestée de 10 kilos, mon compte en banque avait lui aussi copieusement amputé, mais RIEN ne me soignait, les médecins me disaient TOUJOURS qu’il fallait maigrir. J’avais 29 ans et littéralement, j’étais au fond du gouffre (absence de vie social + absence de vie professionnelle + enfermement + douleur perpétuelle, je ne te fais pas de dessin tu sais que le résultat n’est pas joli joli).

Alors je suis partie. 

Et j’ai bien fait. J’ai rejoint ma famille dans le sud, le temps de me retaper. Le temps de trouver un médecin qui ferait le lien entre mon dos et la « tumeur graisseuse » que j’avais au talon alors qu’à Paris on me disait que « ça n’était pas important et qu’on verrait ça plus tard » alors que tout était lié.

J’en ai profité pour me rapprocher de ma mère, perdre 10 kilos supplémentaires, me mettre au sport, arrêter de fumer, faire du tri dans mon entourage réel et reprendre mes études (la crise de la trentaine est peut-être elle aussi passée par là).

J’ai été opérée du pied, j’ai fait des séances de kiné. Le pied va bien, c’est déjà de l’histoire ancienne. Le dos par contre… je ne me plains plus, j’ai appris à vivre avec, à ravaler mes larmes quand je suis debout dans le métro, secouée dans tous les sens, j’ai appris à m’accommoder des nuits très courtes car je suis réveillée toutes les heures par la  douleur. Je suis incapable de rester 2h assise, 1h allongée mais… je fais avec.

Mais 20 kilos plus tard, j’en suis où ? Au moment du livre je faisais 107 kilos, après la tournée Taillissime j’en faisais 115….

Et puis, à force des encouragements de ma famille et de mon médecin, à force de remise en question et de travail, en montant sur la balance j’ai un jour constaté qu’elle n’affichait non plus 3, mais 2 chiffres avant la virgule.

95.

Ça m’a fait bizarre…. Je n’étais plus redescendue à un tel poids depuis mes 18 ans (et sept ans auparavant j’en faisais 127).

Alors j’ai continué. Déjà parce que j’espérais vraiment que ça soulagerait mon dos.

Puis parce qu’il faut avouer qu’une fois que tu t’es mise au sport et à manger sainement, c’est vicieux, tu as envie de continuer. Mon but n’est pas de devenir culturiste mais…

Je t’avoue que je n’aime plus le corps que je vois dans la glace. 

Je ne vois pas de réelle différence avec mon corps d’avant, en termes de volume. J’ai cette sensation d’être une enveloppe vide, mes cuisses plissent comme la peau d’un Shar Pei.

Je ne sais plus comment m’habiller, tout est trop grand… même certaines de mes chaussures.

Je comprends que je suis dans une phase compliquée, même si j’ai toujours su que le rapport qu’on entretient a son corps est déchirant, que l’acceptation est un travail quotidien et non celui d’une phase.

Mais, indéniablement, je vais mieux.



VolUp 2
par Velvet
parution septembre 2012
(prises de vue Juin 2012)








Octobre 2012







samedi 28 janvier 2012

La jeune fille qui se trouvait trop ronde... c'est moi, c'est toi, c'est elle

Attention, cette vidéo peut heurter votre sensibilité. Le reste de l'article aussi.


La jeune fille qui se trouvait trop ronde - Les... par ANAISVAC


Hier, en lisant les commentaires de l'article où Marie S. "s'excusait" pour le précédant, je suis tombée sur un lien vers cette vidéo.

Et depuis que je l'ai vu cette vidéo, je me sens mal. Mal parce qu'elle n'a fait que raviver des souvenirs enfouis au plus profond de moi, ceux que j'évite d'évoquer, ceux que je croyais avoir oublié.

Mais non, ils sont là, ancrés au plus profond de ma chair et de ma cellulite. Parce que l'obésité est un mal-être. Qu'on apprenne à vivre avec, à s'accepter tel qu'on est même si les autres n'y arrivent pas forcément, même si on sourit tous les jours, ça n'a pas forcément été le cas et nous ne sommes jamais à l'abri d'un coup de blues...

J'ai pu mettre des mots sur mes maux récemment. Comprendre que j'avais été victime de boulimie non vomitive. C'est vicieux, parce que c'est le genre de trucs que tu fais en cachette des autres, que tu ne t'avoues évidemment pas parce que tu n'es plus la même dans ces moments là, stressée et irritable, "en manque", tu te jettes sur les pires aliments que tu vas trouver. Mais en fait tu as déjà ton stock de mort en gras planqué chez toi, en cas de crise justement (ton inconscient SAIT que tu en auras besoin). Fromages, junk food et autres aliments ultra graisseux et caloriques, c'est là que tu trouveras ton salut.

Au moins le temps de ta crise. Elle aura duré 10, 20 minutes. Loin des regards de tes parents, loin de celui de ton homme ou de tes frères et soeurs, car tu t'es isolée.

Surement dans la salle de bain. Et comme toi aussi tu as honte de toi, tu le fais dos au miroir. Mais tu ne te fais pas vomir non, tu gardes tout. Comme ces larmes quand les autres se moquent, tu les gardes aussi, pour ne pas montrer ta faiblesse.

Personne n'en saura rien, ton secret est bien caché. Tu te dis parfois que ça serait simple de pouvoir découper ton gras comme on coupe un steak, comme cette petite fille sur la vidéo.

Nous y avons presque toutes pensé.

Mais ce n'est pas possible. Trop douloureux, trop salissant....

Ta vie se poursuit, les crises s'enchaînent. Tu es jeune, tu as 16 ou 17 ans, tu as la vie devant toi... Mais la vie que tu vois te parait sombre, bien triste car dénuée d'amour, étant donné que tu as l'impression que personne ne s’intéresse à toi. C'est l'âge où tu devrais découvrir la vie, sortir avec tes amis, ne pas te soucier de demain.

Mais c'est aussi cette dure période qu'on appelle "adolescence" ... le mot est doux pour cette étape souvent dure à passer. Tu es en rupture avec tes parents, tu subis quotidiennement les railleries des garçons et les commentaires désobligeants des filles de ton lycée, tu te planques derrière un baggy et un t-shirt 3XL en te disant qu'on ne te verra pas.

Mais les moqueries sont toujours là...

Et, dans un jour de faiblesse extrême, j'ai craqué. J'ai voulu en finir. Je me souviens de la lumière bleutée de l'ambulance, le trajet m'a paru si long... je me souviens du litre de charbon liquide que j'ai dû avaler pour expulser de mon corps les médicaments que j'avais pris. Je me souviens de ces quelques jours où l'hôpital a voulu me garder. Je me souviens de mes parents, qui n'arrivaient pas à comprendre. Pourquoi? C'était "juste" un appel au secours.

Parce que l'obésité, le surpoids, fait rire. Ce n'est pas de la discrimination que de montrer les gros du doigt, non non, c'est de l'humour vous dira-t-on. Le problème c'est que c'est souvent gras et indigeste, de "l'hum(l)ourd" quoi, mais ça les gens sont souvent bien trop limités pour le comprendre. Parce que quand vous avez 16 ou 17 ans, que vous passez toujours pour l'obèse de service alors que vous ne faites "que" 75 kilos, vous ne pouvez pas vous sentir "bien" comme ça, et cet entourage mal composé est là pour vous le rappeler.

Parce que porter son poids, et porter en plus la connerie humaine sans jamais broncher, c'est parfois bien trop lourd.

Je ne demande pas qu'on mette des grosses partout dans les médias, je ne demande que chaque boutique monte ses tailles de fabrication.

Non, ce que je demande maintenant c'est le respect des médias, qui forgent jour après jour l'image qu'auront nos enfants sur les gros. Parce pour les autres ça me parait trop tard et qu'il y a un moment où ce n'est plus possible de continuer à se moquer ouvertement des gens, de nous passer sur la TNT des grosses dénudées et plus vulgaires que glamours, ou des grosses désespérées. Que des sites qui ont pour but de relayer des informations recherchées et intéressantes (en théorie) ne s'abaissent PLUS JAMAIS à participer à une telle mascarade. On ne le répétera jamais assez, mais avant d'être des grosses nous sommes des femmes, et ne serait-ce qu'à ce titre nous méritons du respect et certainement pas des commentaires sur notre physique de la part de journalistes qui le sont autant que moi finalement.

Voilà, sans l'article ordurier d'hier je ne serais sans doute jamais tombée sur cette vidéo. Car même moi, en tant que grosse qui s'assume et qui suis aujourd'hui bien dans sa peau, j'ai été réellement choquée et perturbée par ces propos et j'ai du mal à m'en remettre.

vendredi 27 janvier 2012

L'article de la Honte : Cette grosse qui me révulse....









Depuis peu, Castaluna a sa pub, et ça, je trouve que c'est génial!

Pourquoi? Parce que sur le million de pubs qu'on me sert toute l'année, il y en a au moins deux qui me visent particulièrement (celle ci et celle de One Stop Plus), dans lesquelles je me reconnais,qui me donnent envie d'acheter et surtout chez qui je puisse le faire. Ça pourrait paraitre anodin, mais ça ne l'est pas. Un peu comme la pub Dove. En plus, j'aime ces pubs car pour une fois elles ne renvoient pas à une image négative de la femme ronde, souvent présentée comme mal dans sa peau par les médias.

Alors quand je vois cette pub, et que je lis l'article de Marie Sigaud.... je bous. Article intitulé : "Cette grosse qui remue me révulse, je ne supporte pas la pub Castaluna " sur le Nouvel Obs.

"En ces temps aseptisés, il convient d'aimer tout le monde et de respecter les différences. Mais là trop, c'est trop... de kilos. Je déteste la pub de Castaluna.

Si vous ne l'avez pas vue, vous ne connaissez pas votre bonheur. C'est un clip qui met en scène une femme trop grosse, pardon, bien en chair, ou mieux présentant une surcharge pondérale. Et elle danse.

A la limite, elle ne bougerait pas, ce serait encore tolérable. Mais non, elle remue. Et ses formes plus que plantureuses aussi. Bien que corsetées, contenues par tous les moyens textiles modernes, ses chairs flottent et le résultat me révulse.

Alors je comprends bien que durant des années, les femmes qui font plus que du 44 ont été rejetées, brimées, moquées, raillées, limite persécutées. Il était temps qu'elles prennent leur revanche, puisqu'elles sont de plus en plus nombreuses. La faute à une alimentation excessive, mais ça chut, il ne faut pas le dire trop fort.

Toutefois, de là à imposer sur les écrans une femme qui se donne pratiquement en ridicule, il y a une marge.

Certes, il est difficile pour une femme qui pèse plus de 100 kilos de se représenter comment serait, sur elle, une robe présentée par une femme de 40 kilos. Mais les "vraies" femmes, comme elles aiment se faire appeler, ne sont plus vraiment à plaindre.

En quelques années, les "rondes" ont réussi à faire passer dans le langage courant qu'une femme normale, mince donc, est une "anorexique". Comme si faire attention à sa ligne était une maladie.

Autre affirmation véhiculée par les défenseurs des autoproclamées "vraies" femmes : elles plairaient davantage aux hommes que ces brindilles qui les narguent.

Chacun le répète pour faire plaisir, mais il est battu en brèche chaque jour. Voyez-vous Brad Pitt ou David Beckham au bras de "rondes" ? Non. Dès qu'un homme a le choix, il préfère être vu en compagnie d'une femme mince.

Alors, je le sais, c'est très méchant. Mais voilà je n'aime pas cette pub."


Premièrement, je l'invite à à lire autres choses que Public et Closer pour améliorer ses références. Beckham et Pitt ça va pour une blogueuse de seconde zone comme moi, mais pas pour une vraie journaliste.

Accessoirement, elle peut aussi prendre l'initiative de zapper.

Ensuite, je me demande quel est réellement son problème face à cette pub? La fille est ridicule parce que selon elle, elle ne sait pas danser? Pas plus ridicule selon moi que la nana qui court nue derrière une pancarte dans un champs de blé pour vanter je ne sais quel produit de supermarché.

C'est parce que la fille fait du 44? Qu'elle a des formes, des hanches, une taille et qu'elle est très jolie? Sans doute, les filles jolies (avant d'être minces ou grosses) attirent la jalousie. D'ailleurs cette journaliste peut elle être verte de rage à l'idée qu'elle ne puisse se fringuer chez Castaluna???? Peut être...

Malgré tout, la raison la plus probable c'est que, en quête de "collaborations" et inspirée par le récent scandale de Elle sur la black-geoisie, elle a aussi voulu faire le buzz elle aussi, faire diffuser son article.

Je l'ai diffusé. Et pour moi ce n'est pas faire du buzz autour de Marie Sigaud, mais plutôt autour de Castaluna.

Marie, Marie, Marie... t'a déconné, heureusement qu'on partage juste le même prénom et pas les mêmes idées!


Faut il nécessairement taper sur les gens pour trouver un job? Journaliste, cela ne sous entend-t-il pas qu'on doit être impartial, relayer de l'info (de la vraie, qui sert à quelque chose) plutôt que d'essayer de se faire mousser inutilement?

Un article qui se voulait peut-être drôle. Du racisme ordinaire qui passe encore au travers des mailles du filet mine de rien. Un article même pas méchant, mais minable.

Et une honte pour le Nouvel Obs, qui a osé autoriser la publication, même temporaire, d'une telle daube qui, en plus, ferait presque l'apologie de l'anorexie.



Article mis à jour le 28.01.2012

Les pseudos "excuses" de la journaliste

La réponse de Castaluna

vendredi 20 janvier 2012

Les collants Cevin.... tu connais?


BigBelMag a eu la gentillesse de m'interviewer, pour savoir comment s'était déroulée l'année 2011.

Si ça vous intéresse, ça se passe ici.

Dans la foulée, j'en profite pour vous présenter la "Tenue du Soir" que je portais le soir de l'élection Miss Curvy + Size, à savoir cette robe dont la longueur est loin d'être "réglementaire" que j'avais remixée avec ce kimono à franges bordeaux et des bijoux (ici et ) .

Les jolis collants (en résille, couture à l'arrière et petit noeud au dessus de la cheville) que je porte sont des vestiges du temps où Newlook commercialisait encore les collants pour la gamme Inspire.

Récemment, durant mes "errances shopesques" je m'étais mis en tête de trouver des collants Pretty Polly, car c'est ceux là que vendait Asos pour Curve, il y a au moins un an et demi, et je les avais vraiment adoré. Bien évidemment c'est le genre de trucs qu'on déniche une fois comme par chance et qu'on ne retrouve plus ensuite. J'ai donc fouiné sur le net et n'en trouvant pas en grande taille (ou ne sachant pas décrypter les tailles), je me suis rabattue sur une autre marque que je ne connaissais absolument pas, et j'ai donc testé les collants Cevin.

La qualité est superbe, il y a vraiment du choix et des coloris originaux (par exemple je trouvais ces bas absolument fabuleux) mais mon choix s'est finalement porté sur des collants du même style (un peau avec la couture noire, et un noir avec la couture rouge). Les tailles vont jusqu'à 6 (comme Dim Sublim que je prends habituellement) et c'est bien dommage car c'est trop juste, j'arrive à les enfiler mais je sens bien que si je me penche, c'est tendu (sans mauvais jeu de mots).

Par contre, toi, si tu es plus fine que moi (48 REEL grand max) et que tu ne fais pas 1m80, tente le coup.

Bon, tu connais la rengaine "je vais les garder au cas où je perdrais quelques kilos". Puis en attendant je vais rester avec mes Dim.


dimanche 8 janvier 2012

Miss Curvy + Size - L'élection nationale

Tu n'y étais peut être pas, mais ce soir, j'ai pu assister à la finale de l'élection qui devait élire Miss Curvy + Size. Oui, oui, le concours alternatif duquel j'ai participé l'an dernier et dont je te livrais les détails "scabreux" ici. Accessoirement, j'en parle aussi dans le premier chapitre de Ma Vie est Belle en XXL (oui, tu permets, en plus je me permets de faire ma propre pub sur mon propre blog, gonflée la fille!).

Pour en revenir au sujet principal, il m'a été demandé il y a quelques temps d'être membre du jury de l'élection nationale. Quelques comités m'avaient déjà proposé de le rejoindre pour les élections régionales pourtant, mais j'avais refusé, pour les mêmes raisons que j'ai failli refusé de l'être ce soir.
Le jury par JT Photographie
Maité Balard - MaiMai Magazine, Mariam - Miss Pulp 2011, la Présidente d'un concours de miss saisonnier, Baptiste de BatmyLook, Marion de PlaybeLove, Céline Perrier, moi, Myriam et Leslie de Cosmo Plus

Parce que je ne savais pas si j'avais une réelle légitimité à y être tout simplement. [Minute philo "on"] Maintenant j'ai compris que la légitimité qu'on avait à faire ce genre de choses, c'était la motivation qu'on y mettait [Minute philo "off"].

Ce soir de décembre 2010 où j'ai quitté le concoursdontjetairailenompournepasluifairedepub, j'espérais évidemment qu'autre chose serait créé, mais je ne pensais pas que ça serait fait aussi vite, avec tous les inconvénients que peuvent contenir ces deux mots.

Adeline, Vanessa, Mélodie, July, Sarah A, Sarah G, Paola

Ces dernières semaines, j'ai plus ou moins tout suivi de l'aventure Be Curvy, mais de loin. J'ai vu le doute envahir certains, la détermination des autres se renforcer au fur et à mesure que le jour J approchait. Car ce qui comptait surtout ce soir, c'était que les candidates soient ravies de leur élection, et je sais que chaque membre de Be Curvy s'est investi de son mieux.

Emmanuelle, Ludivine, Valérie, Sheva, Lauryn, Thais, Sylvana

Aussi Vite. Deux mots qui ont duré 2 mois. Deux mois "à fond" (avec quand même du travail en amont, sans parler des élections régionales, or je vous rappelle qu'il n'y en avait pas pour l'autre concours, et la légende qui court c'est que les 22 candidates auraient été choisis par des FA à l'époque... flippant, mais comme ce n'est qu'une légende, ça vaut ce que ça vaut) pour organiser une élection pour laquelle il faut 1 an normalement, avec les changements, désistements, annulations qu'on peut imaginer, les détails de dernière minute à rectifier et les candidates à rassurer.

Miss Alsace

Aussi Vite. Deux mots qui ont duré 2 mois. Deux mois "à fond" (avec quand même du travail en amont, sans parler des élections régionales, or je vous rappelle qu'il n'y en avait pas pour l'autre concours, et la légende qui court c'est que les 22 candidates auraient été choisis par des FA à l'époque... flippant, mais comme ce n'est qu'une légende, ça vaut ce que ça vaut) pour organiser une élection pour laquelle il faut 1 an normalement, avec les changements, désistements, annulations qu'on peut imaginer, les détails de dernière minute à rectifier et les candidates à rassurer.

Miss Auvergne

Comme beaucoup, je m'interrogeais sur ces deux mois d'organisation. Mais comme peu le savent, certaines de ces présidentes régionales étaient aussi avec moi lors de "l'autre" concours et je savais plus ou moins de quoi elles étaient capables pour que leur Miss ait une élection digne de ce nom (les autres présidents aussi d'ailleurs, mais je ne les connaissais pas encore). Ce qui a fini de me décider à rejoindre le jury c'est que je n'ai rien entendu de négatif (et valable à mon sens) sur l'association, venant des candidates.

Oui, il y a toujours des "non gagnantes" un peu déçues qui font un peu de tapage parce qu'elles n'ont pas été élues, ça arrive on le sait. Ou d'autres, qui ne comprennent pas forcément qu'il s'agit d'une première fois, que Be Curvy est une association jeune et qui débute avec peu de moyens.

Miss Bretagne

Et donc, je t'ai déjà écrit un bon pavé pour te dire que j'avais accepté de rôle de juré, et tu sais plus ou moins pourquoi maintenant (en plus je trouvais intéressant de pouvoir comparer les premières fois de chacun des deux concours, mais d'un point de vue particulier, puisque pour l'un j'étais candidate et pour l'autre juré).

Miss Champagne Ardenne

Je suis arrivée vers 15h30 et ce qui a attiré mon regard ce sont les robes de soirée. Brillantes, à bustiers, avec des cerceaux, des froufrous... (Surtout, si tu ne te souviens pas de "l'autre élection" clique sur le lien là haut et regarde les photos. Si tu es motivé(e), fais une recherche par mot - au hasard par exemple avec "robe" - en utilisant le raccourci Ctrl+F). Puis j'ai entendu parler des maillots de bain, du coach et du chorégraphe. Ne perds pas ton temps cher lecteur, pour ces mots là pas la peine de faire une recherche sur l'autre article.

Miss Corse

Bon, je l'avoue j'ai eu du mal à identifier tout le monde avant que le concours ne commence, car il y avait beaucoup de monde, et il m'est très difficile de reconnaître de façon "naturelle" les gens que je connais pourtant via Facebook.

Miss Franc Comté

Et enfin nous avons pu passer aux choses sérieuses...

Miss Ile de France

Nous étions 9 pour composer ce jury (liens en fin d'article un peu plus tard) et j'ai trouvé qu'il était plutôt cohérent (d'ailleurs, je t'avoue que j'ai eu un petit goût de Taillissime puisque Céline P. était également dans le jury mais en plus il y avait le sosie capillaire de Diane Audrey). Disons que les membres qui le composaient avaient de près ou de loin un lien avec la Size.

Miss Limousin

Armés de nos books, qui nous présentaient 2 photos de chacune des candidates (portrait + pied) ainsi qu'un petit texte de présentation, nous avions une grille de points à remplir.

Miss Lorraine

Les 15 candidates ont défilé trois fois. La première fois en tenue de ville, la seconde en maillot en bain une pièce avec paréo et la dernière en robe de soirée.

Miss Midi Pyrénées

Et c'est là que tu comprends l'importance de faire appel à un chorégraphe pour ce type d'évènement. Les filles ont été entraînées, elles étaient en rythme avec la musique et assez à l'aise sur leurs talons. Elles étaient belles, souriantes avec de belles coiffures et de jolis make up, même si certaines ont été intimidées (on ne peut pas connaitre ça tant qu'on est pas montée sur une scène, scrutée par un public dans la pénombre). Je ne sais pas quelle était l'ambiance entre elles, mais sur scène il y avait une certaine cohésion.

Miss Normandie

Elles ont su mettre en avant leurs atouts sans en faire trop, certaines ont osé l'espièglerie mais sans vulgarité aucune. Elles se sont livrées dans leur discours. On a eu du discours hésitant, du discours un peu trop récité, du discours original et du discours qui te prend aux tripes à te faire verser une larme (ou plus).

Miss Paris

C'est très dur de devoir s'exposer physiquement , de se mettre à nu moralement et d'être jugée par autrui.

Miss PACA

Ce soir, cet "autrui", c'était moi. Et eux, les 8 autres jurés. Chacun s'était fait une idée en les voyant défiler, puis on ajuste une note ou deux au second ou au troisième passage. Et enfin tout bascule au moment du fameux discours. Il faut débattre, noter, compter les points.

Miss Rhône Alpes

Sept candidates sont retenues, la future Miss Curvy + Size est parmi elles (Rhône-Alpes, Paris, Ile de France, Normandie, Alsace, Paca et Midi Pyrénées).

Les finalistes : Paris, Midi Pyrénées, Ile de France, Rhône Alpes, PACA, Normandie, Alsace

A l'issue d'un ultime défilé où l'animateur leur demande ce qu'elles aimeraient voir changer si elles sont élues, il est temps de choisir celle qui sera élue Miss Be Curvy, et pour cette première c'est Sheva, la candidate de la région Rhône-Alpes, qui a gagné.

Miss Curvy + Size 2012

L'instant T. Crédits photo les Pitreries de Vanoue

La déco et les fleurs étaient sobres et ça mérite d'être souligné, la salle confortable et d'une taille raisonnable pour une première élection. Oui, il y a encore quelques petites choses à améliorer évidemment, comme une unité pour les écharpes régionales (ça viendra très certainement ), laisser plus de temps au jury pour délibérer, ne pas laisser les gens se promener pieds nus sur scène (présence d'éventuelles caméras et photographes), et sans doute tout un tas de petites choses qui feront gagner en crédibilité auxquelles je ne pense plus tout de suite (et tu me pardonneras car il est 7h09 et que je n'ai pas encore dormi).

Je suis sûre que la façon dont s'est déroulée l'élection a reboosté les membres de l'association et qu'avec une année complète ils vont prendre le temps d'étoffer leur projet. Hier soir nous avons une belle élection même si certains peuvent la trouver modeste. Il faut savoir commencer petit pour bien grandir. Je ne vais pas vous mentir en vous disant que la salle était comble (environ 130 personnes), mais je ne mentirais pas non plus si je vous disais que les gens criaient comme des dingues pour encourager les Miss. Il y a des initiatives comme celle ci qui méritent d'être misent en avant, où les femmes sont mises en valeurs sans tomber dans les clichés (on a pas eu droit à Big Girls you are Beautiful de Mika héhé).

Ce que j'aime dans ces "manifestations" c'est la solidarité qui s'en dégage et les rencontres qu'on y fait.

Comment bien finir cette soirée? Alors que je cherchais un taxi pour rentrer ( un dimanche à 2h du mat, rue de Rivoli c'est peine perdue ou presque) un mec s'est arrêté pour me proposer de me raccompagner. Devant mon refus, il m'a jeté un "t'es grosse et moche". C'est surement parce que je suis moche qu'il voulait me raccompagner.. :)

Evidemment, ce genre de rencontre, on s'en passerait bien!

Je tiens encore une fois à féliciter les quatorze candidates qui étaient toutes superbes, je suis sûre qu'elles sauront parfaitement représenter leur région cette année.