jeudi 5 novembre 2009

Josette la chaussette et Madeleine le bas de laine




Hier, alors que j’étais en quête de collants pour mes cuissettes, j’en rageais bruyamment dans le rayon.


Pourquoi ?

Parce qu’entre les collants « spécial ventre plat », les collants « amincissants », les collants « glossy » et les 15 autres modèles différents, je peste, que dis-je, je fulmine littéralement.

Pourquoi ?

Parce que ces modèles sont généralement déclinés dans les tailles 1, 2, 3….. et c’est tout !

Alors quoi ?

Ça veut dire que seules les nénettes qui ont déjà le ventre plat, les cuisses fines et les fesses fermes peuvent enfiler des collants pour corriger les défauts qu’elles n’ont pas ?


Oui, c’est plus ou moins ça en fait….

Et moi, avec mon popotin et mes cuisses « légèrement » au dessus de la norme, je suis obligée de me contenter des collants « en mousse » (j’aime pas) qui généralement filent au moment où je les enfile (j’aime pas ça non plus) et dont souvent la taille indiqué sur la boîte ne correspond pas à la taille de l’article (j’aime pas ça non plus d’ailleurs) alors que je veux des jolis collants brillants….

Heureusement qu’internet est là et que je peux les commander ailleurs…

« Nonmé ! »

vendredi 16 octobre 2009

La honte....


Et oui, hier j'ai fait un truc que je n'avais pas eu le culot de faire avant, chez qui que ce soit.

J'étais chez des amis, et en allant faire un tour à la salle de bain, mes yeux se sont inexorablement posés sur.... le BALANCE!

Mais voilà, depuis 3 semaines, j'ai arrêté le Coca Cola, les piles de ma balance sont H.S., du coup je me demandais s'il y avait une petite descente niveau poids...

J'hésite, ça se fait pas quand même... Mais impossible de résister...

Je monte sur la balance, mon poids s'affiche... Pas de moindre gramme en plus... ni en moins (ok, j'avoue tout ce que tu veux, oui oui oui c'est vrai, j'ai plus ou moins compensé avec des gâteaux....).

Je redescends donc, et là, horreur, les mots suivants s'affichent :

"MEMORISATION OK"

Non!!! NON!!!!! Mais surtout pas, pas de mémorisation de mon poids par pitié!!!!!!!

Je secoue l'engin, essayant même d'ôter les piles dans un dernier élan de désespoir...


Mais visiblement, c'est trop tard....

mardi 13 octobre 2009

L'arnaque du siècle




J’ai craqué….


A force de tomber sur les pubs bidons du Téléachat sur les chaînes du câble, j’ai craqué…


Pas sur la boulle de lavage qui rend ton linge plus blanc que blanc, qui coûte 30 € et qui dure 3 ans…. Pas sur la gélule miracle qui te fait perdre 30 kilos en 3 mois….


Non moi j’ai craqué sur « Slim’n’Lift de California Beauty »….. La gaine par excellence, qui t’enveloppe les cuisses, les fesses et la taille, censé te donner la silhouette dont tu rêves…. Mais quand même, la silhouette de tes rêves à un prix, soit 60 €.


Gloup, je fouille donc sur internet, et trouve l’engin pour la modique somme de 9,90 €. Bon à ce prix là, je me dis que je peux tester. Le site est sûr, on ne me prélève pas 150 ou 1.500 € au lieu des 15€ prévus (avec les FdP)…


et me voilà qui patiente, patiente, patiente pour le recevoir (bon, ok, j’exagère, il est arrivé chez moi en 48h, mais « toi-même tu sais » comme disent les d’jeuns aujourd’hui, quand tu commandes un truc tu le veux tout de suite).


Le colis est là, sur mon lit, prêt à être déballé….


Et là, c’est le drame…


Je déplis le truc, à vu d’œil ça ressemble à une grenouillère taille 6 mois (et encore, je suis généreuse). Je regarde la taille, c’est bien ça, j’avais pris la plus grande (plus grande que ma taille normale) parce que j’avais quand même des doutes. Septique, je glisse une jambe dedans, puis la seconde.


OK, jusque là… ça passe…


Je remonte le truc jusqu’à mes cuisses et là, ça bloque. Ça m’énerve déjà. Je tire, je tire, arrivant malgré tout à remonter cette maudite gaine de grand-mère jusqu’à ma taille. Le problème, c’est que la partie « cuisses » n’est pas tissée comme le reste… donc ça bloque toujours aux cuisses et le fond arrive 10 centimètre plus bas que ce qu’il devrait….


De rage je l’enlève, jette l’emballage à la poubelle (il faut toujours éliminer les traces du crime), et expédie mon « Slim’n’Lift » au fin fond de mon armoire.


Fin de l’aventure. Fin de mes envies de silhouette de rêve


Positive comme je suis, depuis que j’ai arrêté le Coca Cola je me dis que ça va bien finir par se voir sur la balance et que d’ici 3 mois je pourrai à nouveau tenter de glisser mes cuissettes dedans.

vendredi 18 septembre 2009

Tell me more about your Second Life




Dans ma "Second Life", je suis mariée (si, si, je vous jure) à un juge, pleins aux as - qui, quand il rentre du boulot, passe deux heures à donner des conseils financiers sur le net. En ce qui me concerne, à part lui, la vie ne m'a pas fait de cadeau car :

J'ai quatre enfants (dingue, non?) : Katy, qui avait le qualificatif "d'enfant prodige" jusqu'à ce qu'elle ait la bêtise de tomber enceinte pendant sa dernière année de lycée (je crois qu'à cette période elle était dans la tranche "désastre de la nature", a trouvé un boulot de danseuse et a épousé le Maire (comme quoi, on peut parfois bien s'en sortir), d'ailleurs c'est le père de son mioche (Noah). Esteban, mon petit "miracle de la nature" qui es déjà un surdoué de la musique et les jumelles, elles aussi des miracles de la nature, Wilhelmine et Lenny.

La semaine dernière j'ai tué la nounou, oui je vous le dis, et sans remord en plus, je l'ai surprise en train de faire des étirements alors que mes jumelles hurlaient tellement elles puaient, après tout elle n'est pas payée pour ça. La pauvre a trainée trop près de la cheminée, et le temps que je termine ma conversation téléphonique pour appeler les pompiers, la pauvre nounou était déjà "6 feet under".

Moi, quoi moi? Moi je suis mère au foyer (mais savante quand même, quand les mômes dorment ça me laisse le temps d'étudier : le bonheur à long terme, la cuisine, la logique, le charisme et la créativité) avec toute cette marmaille qui me casse les pieds à longueur d'années (heureusement, dans ma seconde vie, les années sont plus courtes que dans la réalité). D'ailleurs j'ai hâte qu'ils aient tous levé le camp, je me verrais bien faire du journalisme avant la retraite (qui approche à grand pas).

Je suis donc mariée, avec mon ancien coloc, qui m'a emmené faire un superbe voyage de noces en Asie. Il est très heureux car je cuisine le Homard Therminador comme personne, j'ai embaucher une femme de ménage assez laide pour qu'il n'ait pas envie de la draguer. Entre temps il est devenu Vampire, heureusement nous avons pu le sauver avant que le soleil ne se lève et ne lui crame la tronche.

Dans ma vraie vie.... je ne veux pas d'enfant, ni 4, ni un de toute façon. Et j'assume cette décision même si elle n'est peut être que temporaire. Parce que changer les couches, apprendre à parler et à marcher aux enfants, subir leurs hurlements même la nuit sous prétexte que leur jauge d'aspiration est pleine, je dis non. J'ai 1001 autres chose à faire moi dans la vie. Je ne sais pas non plus cuisiner, éventuellement si Homer Simpson sonnait à ma porte, je pourrais lui servir des côtes de porc, mais rien de plus. Bon c'est vrai vous me direz, pour faire un bouillie, je devrais pouvoir y arriver quand même... ou pas.

vendredi 10 juillet 2009

Drag'me I'm Famous




Ce matin, je faisais ma tournée quotidienne aux abords de l'avenue Kléber comme tous les jours. Banque, Poste... tout y passe.

J'ai littéralement la tête dans le sac après la soirée que j'ai passé la veille, "vestimentairement" parlant, c'est pas la fête, ni capillairement d'ailleurs, étant donné qu'il m'a été impossible de dompter ma crinière de lionne au réveil.

Je prends donc place dans la file de La Poste, où il y a déjà deux personnes devant moi. Un vieux, puis un jeune.

Le jeune se tourne vers moi et la conversation s'engage :

Lui : "Visiblement, le monsieur attend depuis un moment déjà....
Moi : - Pas grave, j'ai tout mon temps (aimable la gonzesse en plus).

Le vieux avance, c'est à son tour d'aller au guichet.

Moi : - Si j'avais su, j'aurais apporté un pique nique, avec le vieux on en a pour 2 heures!
Lui (en souriant): - Olàlà, comme vous êtes méchante
Moi : - Non, je ne suis pas méchante, je suis réaliste. C'est comme si je vous disais que je ne ressemble pas du tout à Carla Bruni.... c'est réaliste, tout simplement.
Lui : - C'est sûr, vous êtes nettement plus jolie qu'elle
Moi : - Vous êtes gentil...
Lui (toujours en souriant) : - Non, je ne suis pas gentil, je suis réaliste.

A ce moment, le vieux avait déjà terminé, et moi j'étais surtout rouge comme une Pivoine. Le jeune homme s'avance en me souhaitant une bonne journée avec un grand sourire et retourne à l'état initial de parfait inconnu.

lundi 4 mai 2009

Aie...




Depuis plusieurs jours, j’ai mal aux oreilles. Mais pas comme toi tu te dirais « Mmmm, tiens, j’ai mal aux oreilles aujourd’hui » d’un air anodin ! Non, moi, j’ai maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal aux oreilles… et ça me réveille même la nuit.


En plus, moi qui ai déjà la voix qui porte, ça m’oblige à parler ENCORE plus fort. Bah oui, normal, puisque je ne m’entends même plus moi-même. Je n’entends même plus la stridente sonnerie du téléphone… remarquez, ça, au moins, ça me repose.


J’avais réussi à gérer la situation, accepter l’idée de faire répéter 4 ou 5 fois la même phrase à mes interlocuteurs, et à avoir envie de chialer chaque fois que je baillais le tout accompagné d’un désagréable bourdonnement dans ma tête… Bref, une réelle partie de plaisir.


Je m’en vais prendre le métro, et m’installe pour remonter ma ligne 6 quand je commence à « sniffer », parce qu’en plus, je suis enrhumée.


Je dégaine mon mouchoir, je mouche. CRAAAAAAAC….


« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ». Je hurle.


Le « mouchage » a eu du bon, il a débouché mes oreilles. Mais dans un craquement tel de douleur que je n’ai pu retenir un cri, faisant ainsi sursauté tous les usagers de la rame, qui me regardent d’un air courroucé, genre « Qu’est ce qu’elle a la folle à hurler alors qu’elle se mouche ». Par miracle, le métro entre en station, ce qui me permet de fuir les regards des gens (même si ça n’est pas du tout la station à laquelle je dois descendre) que j’ai visiblement gêné dans leur tranquillité…

Pas de bol




Dans la série « les infortunes de la vie » (oui, parce que, heureusement pour moi, il m’arrive aussi des choses qui pourraient arriver à n’importe qui) il nous en arrive parfois des biens bonnes…

C’est l’hiver, il fait déjà nuit, et après journée de boulot je suis attendu par une amie au RER de Vincennes.

Je quitte la rame, sors de la gare et arpente le trottoir à la recherche d’une petite Fiat rouge.

Il fait nuit, et je suis aveuglée par les phares des automobilistes qui viennent récupérer leur paquet à la gare. Peu à peu, mes yeux s’accoutument à l’obscurité, je repère la Fiat et m’élance pour aller me mettre au chaud.

Dans ma hâte, je baisse les yeux afin de ne pas louper le trottoir, ce qui m’oblige à quitter le véhicule des yeux un bref instant…

J’arrive à hauteur de la portière, l’ouvre, m’installe me penche pour dire bonjour quand je vois un vieux qu lit son journal et qui a l’air aussi surpris que moi.

De surprise je recule, balbutie un « pardon… je me suis trompée… », en même temps je regarde travers le pare brise arrière et vois, dans le véhicule juste de derrière, mon amie littéralement écroulé de rire sur son volant…

vendredi 24 avril 2009

Jeux de mains, jeux de vilains... Jeux de jambes...




En tant que femme, j’aimerais pouvoir croiser et décroiser les jambes à volonté. En tant que ronde, c’est une toute autre histoire…


Parce que moi, les jeux de jambes, je ne connais pas. Oui je sais, c’est triste….


Bon, ok au siècle dernier, alors que je n’étais qu’une enfant rondelette, voire une ado rondouillarde, je pouvais croiser le cuissot sans problème. Sauf qu’à l’époque, je n’en voyais absolument pas l’intérêt. Ca engourdissait mes jambes, j’avais des fourmis et était incapable de faire un pas sans faire un grotesque mouvement de la jambe afin de faire passer cette désagréable sensation. Bien trop de torture pour pas grand chose finalement.


Maintenant, je capte bien que c’est pratique, joli et que finalement, je vous jalouse toutes, vous qui pouvez croiser vos jambes. Vous ignorez votre chance de pouvoir réaliser cette figure acrobatique (artistique). Moi quand je le fais, c’est moche, et je n’ai toujours pas résolu ce maudit problème de fourmis.


Mais voilà, ce n'est pas le Dieu de la Gambette qui s'est penché sur mon berceau (ou pas assez longtemps) mais la Fée Callipyge et me voici condamnée à ne pas croiser les jambes pour cause de cuisses trop dodues, pieds joints comme une petite fille.

jeudi 12 février 2009

Brasserie mon amie....




Il y a des jours comme ça, où les éléments se déchainent contre vous. Contre nous les rondes, plus particulièrement.

Enfin... ça c'est ce que je me dis les (rares) fois où je me sens persécutée, comme aujourd'hui, alors que je vais déjeuner avec une amie dans une p'tite brasserie parisienne (à Paris, il y a au moins 15 brasseries au m², ça va, on a le choix!).

Mais le problème dans les brasseries, c'est qu'il faut rentabiliser l'espace.

Moi je veux bien, sauf que quand je déambule entre les tables pour atteindre ma place (bien souvent tout au fond de la salle, comme par hasard) mon "arrière train" ne suit malheureusement pas la cadence (et finalement celui de ma copine"svelte" non plus), entrainant presque la nappe de mes voisins, m'obligeant à me contorsionner (oui, je sais j'exagère, mais j'aime ça!) et à balancer un sourire gené en guise d'excuse...

Quand j'entends : "C'est vrai que vous avez fait tomber ma panière de pain, emporter un bout de ma nappe avec vous et que vous avez failli renverser ma carafe (et oui, les rondeurs associées à la maladresse, ça ne fait pas forcément bon ménage), mais je ne pourrais en vouloir à quelqu'un d'aussi rayonnant et avec un sourire comme le vôtre".

Mmmmmm... finalement, il y a quand même une justice. Mais la prochaine fois.... j'irai quand même ailleurs.

mardi 10 février 2009

Appuyez sur 1, puis "cloche"




Quand je suis au boulot, et que je prends ma pause clope (à 11h et 16h, parce que je suis réglée comme une horloge Suisse) je vois régulièrement les mêmes personnes : Gérard Lanvin (pour celles qui suivent), le facteur, la gardienne ET un type bizarre.

Ce type bizarre, alors qu'il a ses lunettes sur le front, me demande toujours de lui ouvrir la porte de l'immeuble d'à côté, pour aller chez son médecin. Pourquoi il ne le fait pas lui-même??? Mais parce qu'il n'a pas ses lunettes voyons!!!! (visiblement il ne sait pas qu'elles sont sur son front, et je me dis qu'il prendrait peut être mal le fait de le lui faire remarquer... To be or not to be diplomate, that's the question).

Et donc, une fois devant l'interphone, il me dit toujours :"Appuyez sur 1, puis cloche. Merci, Mademoiselle".

Et hier, alors que la scène se déroule exactement comme d'habitude, je lui fais remarquer que c'est toujours moi qui lui ouvre cette maudite porte, qu'il devrait être moins tête en l'air et penser à prendre ses lunettes.

Ce à quoi il me répond :

  • "C'est parce que vous êtes la plus jolie du quartier.
  • Ah vous êtes drôle en plus, ça ne prend pas avec moi votre baratin Monsieur, je sais très bien que vous n'y voyez rien du tout!".

Et là, il me dégaine son téléphone de la poche et me dit "Vous voyez, ça c'est nos "filles" à l'agence elles sont très belles, donc vous voyez que je reconnais une jolie fille quand j'en vois une. D'ailleurs, vous êtes très jolie, avec votre 40, vous pourriez passer".

Là, je manque presque de m'étouffer. Moi et mon 40, elle est bonne celle là... Alors je lui fais remarquer que moi, je fais dans le Plus Size (oui, Monsieur!) et que le 48 que je porte est incompatible avec le 40 qu'il croit voir.

Cloche toi même!

mardi 27 janvier 2009

Parfois, sur un mal entendu, ça peut marcher....

Hier, c'était le premier jour de D. au bureau.

Sympa comme je suis, je fais le nécessaire pour arriver avant lui, car ces derniers temps je me suis un peu étalée partout où il y avait de la place de libre au cabinet, notamment sur son bureau. Finalement c'est peine perdu, j'ai beau partir vingt minutes plus tôt que d'habitude, j'arrive quand même en retard (de 55 secondes certes, mais en retard quand même).

Donc, quand j'arrive, il est bien évidemment là.

Je suis déjà énervée à l'idée de lui serrer la main, le "serrage de cuillère" au bureau est le truc par excellence que je supporte pas. Tu sers des mains (et surtout tu ne sais pas où ils ont mis leur main avant qu'elle arrive dans la tienne), et finalement les gens te tiennent la jambe pendant une heure (dans le meilleur des cas) pour te raconter des trucs dont tu n'as absolument rien à faire.

J'arrive, je lui dis bonjour en constatant horrifiée que sa main s'avance vers moi donc je la lui serre, et je lui dit "On va pas se serrer la main tous les jours quand même!".

Et là, le mec à un petit haussement d'épaule (style "ok, si tu veux"), se penche vers moi et me fait la bise.

Tétanisée, je tourne les talons et me sauve dans mon bureau.

Aujourd'hui, je me suis contentée de lui dire bonjour de loin...

lundi 12 janvier 2009

Minuit, l'heure du crime...




Ok, on est d'accord, le crime n'a pas nécessairement eu lieu à minuit (l'important est qu'il y ait eu crime) mais il fallait bien attirer votre attention sur cet article, les "vacances" étant terminées. Et oui, je suis comme ça moi, je vous abandonne sans prévenir, et ensuite je reviens comme une petite fleur.

En plus, je suis certaine que vous vous reconnaîtrez plus en moins dans la situation évoquée ci-dessous, que vous soyez ronde ou pas.

Oyé! Oyé! Vous pouvez venir lire cet article...

Vous regardez tranquillement votre épisode favori de Friends dans votre pyjama en pilou (votre FAMEUX pyjama en pilou même, je devrais dire, qui a déjà été évoqué dans d'autres articles - notez d'ailleurs que le pilou est la matière indispensable à votre garde robe, étant donné les températures polaires qui règnent à l'extérieur), votre chat (aussi connu désormais que votre pyjama) ronronnant sur votre ventre - qui d'autre que lui connaît les endroits douillets et confortables? - quand vous vous souvenez soudainement qu'une délicieuse part de gâteau au chocolat n'attend plus que vous pour être dévorée.

L'instant est radicalement crucial.

Soit vous attendez de savoir si Ross va, oui ou non, se marier pour la troisième fois, soit vous dégagez votre chat vite fait bien fait de votre ventre, sautez illico presto dans vos chaussons...

Oh et puis flûte, finalement, vous savez très bien ce qu'il va arriver à Ross (ce n'est qu'un DVD après tout), alors...

Oust, le chat!

Vous arrivez devant votre frigo, salivant déjà presque à l'idée de manger du gâteau, quand soudain....

Malheur!

Pas la moindre trace d'une part de gâteau au chocolat. Vous en êtes certaine, puisque vous avez consciencieusement exploré chaque étagère du frigo. Les vôtres d'abord, celles des autres après.

En fait, vous êtes probablement la malheureusement victime d'un atroce complot. Vous ne vivez pas seule, c'est un fait, pourtant nul n'est censé ignoré qu'il s'agissait là de votre dessert préféré, le VOTRE!

Bien évidemment, vous n'êtes pas du genre possessive (non, non). Vous êtes juste gourmande, et c'est bien ça votre problème. Cette part de gâteau qui vous a presque rendu parano, vous pouviez rien qu'en fermant les yeux en imaginer le goût dans votre bouche.

Ressaisissez-vous!

Le bon gâteau au chocolat, c'est 5 minutes de plaisir dans la bouche, 5 ans de galère sur les hanches!

Allé, hop! Mangez donc une pomme.