mardi 27 janvier 2009

Parfois, sur un mal entendu, ça peut marcher....

Hier, c'était le premier jour de D. au bureau.

Sympa comme je suis, je fais le nécessaire pour arriver avant lui, car ces derniers temps je me suis un peu étalée partout où il y avait de la place de libre au cabinet, notamment sur son bureau. Finalement c'est peine perdu, j'ai beau partir vingt minutes plus tôt que d'habitude, j'arrive quand même en retard (de 55 secondes certes, mais en retard quand même).

Donc, quand j'arrive, il est bien évidemment là.

Je suis déjà énervée à l'idée de lui serrer la main, le "serrage de cuillère" au bureau est le truc par excellence que je supporte pas. Tu sers des mains (et surtout tu ne sais pas où ils ont mis leur main avant qu'elle arrive dans la tienne), et finalement les gens te tiennent la jambe pendant une heure (dans le meilleur des cas) pour te raconter des trucs dont tu n'as absolument rien à faire.

J'arrive, je lui dis bonjour en constatant horrifiée que sa main s'avance vers moi donc je la lui serre, et je lui dit "On va pas se serrer la main tous les jours quand même!".

Et là, le mec à un petit haussement d'épaule (style "ok, si tu veux"), se penche vers moi et me fait la bise.

Tétanisée, je tourne les talons et me sauve dans mon bureau.

Aujourd'hui, je me suis contentée de lui dire bonjour de loin...

lundi 12 janvier 2009

Minuit, l'heure du crime...




Ok, on est d'accord, le crime n'a pas nécessairement eu lieu à minuit (l'important est qu'il y ait eu crime) mais il fallait bien attirer votre attention sur cet article, les "vacances" étant terminées. Et oui, je suis comme ça moi, je vous abandonne sans prévenir, et ensuite je reviens comme une petite fleur.

En plus, je suis certaine que vous vous reconnaîtrez plus en moins dans la situation évoquée ci-dessous, que vous soyez ronde ou pas.

Oyé! Oyé! Vous pouvez venir lire cet article...

Vous regardez tranquillement votre épisode favori de Friends dans votre pyjama en pilou (votre FAMEUX pyjama en pilou même, je devrais dire, qui a déjà été évoqué dans d'autres articles - notez d'ailleurs que le pilou est la matière indispensable à votre garde robe, étant donné les températures polaires qui règnent à l'extérieur), votre chat (aussi connu désormais que votre pyjama) ronronnant sur votre ventre - qui d'autre que lui connaît les endroits douillets et confortables? - quand vous vous souvenez soudainement qu'une délicieuse part de gâteau au chocolat n'attend plus que vous pour être dévorée.

L'instant est radicalement crucial.

Soit vous attendez de savoir si Ross va, oui ou non, se marier pour la troisième fois, soit vous dégagez votre chat vite fait bien fait de votre ventre, sautez illico presto dans vos chaussons...

Oh et puis flûte, finalement, vous savez très bien ce qu'il va arriver à Ross (ce n'est qu'un DVD après tout), alors...

Oust, le chat!

Vous arrivez devant votre frigo, salivant déjà presque à l'idée de manger du gâteau, quand soudain....

Malheur!

Pas la moindre trace d'une part de gâteau au chocolat. Vous en êtes certaine, puisque vous avez consciencieusement exploré chaque étagère du frigo. Les vôtres d'abord, celles des autres après.

En fait, vous êtes probablement la malheureusement victime d'un atroce complot. Vous ne vivez pas seule, c'est un fait, pourtant nul n'est censé ignoré qu'il s'agissait là de votre dessert préféré, le VOTRE!

Bien évidemment, vous n'êtes pas du genre possessive (non, non). Vous êtes juste gourmande, et c'est bien ça votre problème. Cette part de gâteau qui vous a presque rendu parano, vous pouviez rien qu'en fermant les yeux en imaginer le goût dans votre bouche.

Ressaisissez-vous!

Le bon gâteau au chocolat, c'est 5 minutes de plaisir dans la bouche, 5 ans de galère sur les hanches!

Allé, hop! Mangez donc une pomme.