lundi 4 mai 2009

Aie...




Depuis plusieurs jours, j’ai mal aux oreilles. Mais pas comme toi tu te dirais « Mmmm, tiens, j’ai mal aux oreilles aujourd’hui » d’un air anodin ! Non, moi, j’ai maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal aux oreilles… et ça me réveille même la nuit.


En plus, moi qui ai déjà la voix qui porte, ça m’oblige à parler ENCORE plus fort. Bah oui, normal, puisque je ne m’entends même plus moi-même. Je n’entends même plus la stridente sonnerie du téléphone… remarquez, ça, au moins, ça me repose.


J’avais réussi à gérer la situation, accepter l’idée de faire répéter 4 ou 5 fois la même phrase à mes interlocuteurs, et à avoir envie de chialer chaque fois que je baillais le tout accompagné d’un désagréable bourdonnement dans ma tête… Bref, une réelle partie de plaisir.


Je m’en vais prendre le métro, et m’installe pour remonter ma ligne 6 quand je commence à « sniffer », parce qu’en plus, je suis enrhumée.


Je dégaine mon mouchoir, je mouche. CRAAAAAAAC….


« Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ». Je hurle.


Le « mouchage » a eu du bon, il a débouché mes oreilles. Mais dans un craquement tel de douleur que je n’ai pu retenir un cri, faisant ainsi sursauté tous les usagers de la rame, qui me regardent d’un air courroucé, genre « Qu’est ce qu’elle a la folle à hurler alors qu’elle se mouche ». Par miracle, le métro entre en station, ce qui me permet de fuir les regards des gens (même si ça n’est pas du tout la station à laquelle je dois descendre) que j’ai visiblement gêné dans leur tranquillité…

Pas de bol




Dans la série « les infortunes de la vie » (oui, parce que, heureusement pour moi, il m’arrive aussi des choses qui pourraient arriver à n’importe qui) il nous en arrive parfois des biens bonnes…

C’est l’hiver, il fait déjà nuit, et après journée de boulot je suis attendu par une amie au RER de Vincennes.

Je quitte la rame, sors de la gare et arpente le trottoir à la recherche d’une petite Fiat rouge.

Il fait nuit, et je suis aveuglée par les phares des automobilistes qui viennent récupérer leur paquet à la gare. Peu à peu, mes yeux s’accoutument à l’obscurité, je repère la Fiat et m’élance pour aller me mettre au chaud.

Dans ma hâte, je baisse les yeux afin de ne pas louper le trottoir, ce qui m’oblige à quitter le véhicule des yeux un bref instant…

J’arrive à hauteur de la portière, l’ouvre, m’installe me penche pour dire bonjour quand je vois un vieux qu lit son journal et qui a l’air aussi surpris que moi.

De surprise je recule, balbutie un « pardon… je me suis trompée… », en même temps je regarde travers le pare brise arrière et vois, dans le véhicule juste de derrière, mon amie littéralement écroulé de rire sur son volant…