mardi 26 août 2008

Pour vous passer l'envie de perdre des trucs....




Voilà une anecdote comme je les aime...

Jeudi, au boulot, je papote avec l'une de mes collègues dans son bureau (il est important d'entretenir de bonnes relations avec son entourage, même sur son lieu de travail...). Une troisième vient se greffer à la conversation, pendant que la stagiaire fait des allers retours de son bureau jusqu'au photocopieur.

Pendant ce temps, un inspecteur des impôts procédait au contrôle fiscal d'un des dossiers.

Alors que je farfouille dans un placard, l'une de mes collègues me dit: "Oh! regarde, quelqu'un a perdu le rembourrage de son soutien-gorges!!!". Trois paires d'yeux se tournent alors vers le fameux rembourrage. Une sorte de morceau en coton blanc, de forme ovale. On se regarde toutes les trois, mortifiées à l'idée que ça puisse être l'une d'entre nous (évidemment ça nous a traversé l'esprit, même à celles qui n'ont pas besoin de "tricher"), nos yeux retombent sur l'objet du délit, que nous regardons un peu bêtement, comme si c'était une bouse au milieu du salon...

C'est à ce moment que l'inspecteur des impôts se manifeste : "En tout cas, une chose est sûre, c'est que ce n'est pas à moi"....

Et pourquoi pas, j'ai envie de dire, on ne sait jamais après tout, chacun fait ce qu'il veut de sa vie.
Fou rire, enquête qui ne mène, évidemment, à rien. On joue les Colombo, on cherche qui pourrait avoir perdu "ça", qui pourrait avoir un sein plus "petit" que l'autre... A ce jour, l'enquête n'a toujours pas avancé, mais ça avait au moins le mérite d'être drôle... sur le moment tout du moins!


Attaquée par une robe

L'autre drame de ma vie (et de celle de mon mari) c'est que je suis une flambeuse accomplie.

Les banquiers trépassent presque en entendant mon nom, aucun petit plaisir ne survit à mon passage. Quand je veux quelque chose, mon seul but devient alors de l'obtenir, et ce par n'importe quel moyen à ma portée... Quand je vois quelque chose, je le veux. Et quand je veux quelque chose qui n'existe pas dans ma taille, comme je le veux à tout prix, je l'essaye quand même, dans la "plus grande" taille disponible. Parfois ça passe, parfois ça casse....

Et une fois, c'est bien moi que ça a failli casser....

Shopping, dans une vraie boutique pour une fois (si, si), une robe longue - comme c'est la tendance en ce moment, forcément - me tape à l'oeil, pas au point de me faire un cocard, mais presque. D'office, et d'ailleurs c'est une mauvaise habitude, je prends directement la fameuse robe dans la taille la plus grande. D'ailleurs elle était bien cachée la coquine, parce que dans le rayon grande taille elle n'y était qu'en 44 et 46, les autres étant disséminées un peu partout dans le magasin (un remake de "Où est Charlie" version robe). Bref, avec ses couleurs olive et jaune, j'ai eu tôt fait de la repérer la petite coquine. Bien évidemment la taille que j'avais prise étant trop grande, je suis repartie en chasse (j'exagère un peu, j'en avais planqué une dans la taille en dessous dans un coin).

Alors j'enfile la robe...

Elle me va si bien....

Maudite soit-elle...

Une douleur fulgurante me déchire le ventre, les fesses, les cuisses. J'arrache presque la robe, et scrute les endroits où j'ai eu mal, puis la robe. Après on dira que les clientes sont des râleuses, mais quand une autre cliente demande des retouches, la moindre des choses est de ne pas remettre la robe dans les rayons, et encore moins avec les aiguilles!!!!!!! Et oui, des retouches avaient été demandées, et la robe a malencontreusement été replacée dans le rayonnage.

Ni une, ni deux, je vais à l'accueil pour exprimer ce que je pense (et assez fort pour que tout le monde comprenne bien que je ne râle pas pour, ce n'est pas mon genre bien sûre) et que ce genre de chose est inadmissible.

Afin d'éviter un scandale, on me fait une jolie remise sur mes autres articles, ce qui étant justement la chose attendue.

La robe de mes rêves est restée là bas, de toute façon, une fois qu'elle m'avait piqué elle me faisait beaucoup moins rêver....


Web shoppeuse ou le drame de ma vie...




Quelques jours après mes 26 ans, je suis bien obligée de faire le bilan de cette vie : trépidante autrefois, soulante quelques fois....

En fait le drame de ma vie, ce n'est pas d'avoir 26 ans, loin de là - alors pourquoi j'en parle; me direz-vous.... j'avais juste envie de le dire, un peu comme une "entrée en matière" après ces longues vacances sans rien écrire ici.

Plantage de décor : chez moi, je reçois un colis rempli des vêtements que j'ai commandés. Et c'est bien ça le problème, étant donné le non succès des rondes dans les boutiques de fringues, je suis obligée (mais ça ne me dérange pas plus que ça en fait) de passer mes commandes via le net, et c'est là que le problème pointe le bout de son nez.

Voilà, ne cachons pas la vérité plus longtemps, mon problème, c'est que ma morphologie "callipyge" selon certains, est plus proche de "l'Oranginesque" (Orangina quoi, faut suivre un peu), c'est étroit en haut, et très large en bas (je vous passe les détails de la comparaison entre l'aspect "peau d'orange" de la bouteille et celui de mes cuisses). Et là où justement le problème se "révèle" c'est lorsque j'essaye les vêtements de la fameuse commande.....

Une jolie robe noire m'attend, elle me tendrait presque ses petits bras de tissus si elle en avait, me disant "Mets moi, mets moi, tu seras la plus belle", oui mais moi en essayant cette petite robe je suis bien embêtée.... tout va bien SAUF au niveau de la poitrine. Il y a au moins 50 cm en trop, le décolleté m'arriverait presque au nombril. Bordel! J'ai trop de cuisses, trop de fesses et même trop de ventre, mais à ce niveau là, c'est le néant total... d'habitude c'est l'inverse, tout va bien sauf au niveau des fesses, et même si je me suis déjà mangée des réflexions sur mes petits nénés (genre le casteur qui te dit: "Vous êtes très belle Mademoiselle, mais niveau poitrine va falloir rembourrer tout ça" ouch, prends toi ça dans les dents la grosse qui est pas grosse de partout). Avant je n'y prêtais pas attention, mais aujourd'hui, je me suis sentie comme perdu dans cette robe noire, l'accessoire pourtant indispensable à n'importe quelle femme.

Suis-je donc condamnée à attendre d'être enceinte pour remplir mes robes?