lundi 27 octobre 2008

Non port de l'alliance en milieu hostile et conséquences....

Le milieu hostile : le supermarché
L'ennemi public n° 1 : le vigile (on ne va pas dire "l'ennemi à abattre" mais dans le fond, c'est un peu pareil)

Vendredi, je déambule dans les rayons de mon supermarché favori (un peu comme la belle des champs se roulerait au milieu des coquelicots), je n'ai pas vraiment la tête à faire les courses, mon esprit divague gaiement à mille lieues de la folie supermarchienne (et pas "super ma chienne")...

Tête en l'air que je suis, j'ai malencontreusement oublié mon alliance. Le vigile (un des rares qui n'a jamais été tenté de me draguer en 4 ans de courses folles à Atac, qui me dit juste poliment "bonjour" quand il me voit... comme tous les vigiles devraient le faire d'ailleurs) s'approche donc pour me dire bonjour et engage la conversation, seul, de la façon la plus déplaisante qui soit. Il me dit que les hommes de son pays sont fous des femmes "comme moi" (déjà, quand un mec m'accoste pour me dire ça, généralement ça coince).

Je lui explique gentiment que je ne suis nullement intéressée, il me réplique que je ne dois pas m'arrêter à son physique (non, mais là, je crois rêver, pour une fois que ce n'est pas moi qui dis ça), et je devrais nous laisser une chance de faire connaissance, maintenant que je ne suis plus mariée.

Hein?! j'ai pas tout compris là....

Et il me dit que ça fait 4 ans qu'il est pas fou d'amour, mais presque (observateur ET patient le mec en plus), et qu'il attendait que je divorce pour me déclarer sa flamme. Flamme qui fut bien vite éteinte lorsque je lui avouais que je n'étais nullement divorcée, mais tout simplement assez tête en l'air pour oublier de mettre ma laisse... Pardon, mon alliance.

Les filles, si vous êtes mariées et que vous voulez qu'on vous foute la paix SURTOUT n'oubliez pas votre alliance. Pour celles qui n'ont pas la "chance" d'être mariée.... profitez en!

vendredi 24 octobre 2008

La Ronde attire exclusivement les mecs dont elle ne veut pas

Aujourd'hui, on solde les rondes... une acheté, une offerte mais attention, l'article ne sera ni repris, ni échangé.

Blague à part... y'en a marre (et quand y'en a marre, y'a Malabar.... vous savez le grand blond peroxydé, musclé avec son air niais et son t-shirt ringard aussi jaune que ses cheveux. Les ménagères de + de 50 ans avaient Monsieur Propre, les plus jeunes ont Monsieur Malabar).

Bref! Revenons donc à nos moutons.

La ronde, quand elle est au boulot, ne fait pas forcément d'effort particulier. Bon, elle est bien coiffée, maquillée et habillée, mais dans la limite du raisonnable, car rappelons le, elle ne travaille pas dans un bordel, non mais.

Donc quand la ronde est dans cette "configuration" elle est toujours étonnée les rares fois où elle se fait accoster. Bon c'est vrai, elle croise tous les jours Gérard Lanvin et rêverait qu'il lui demande l'heure, mais elle a arrêté de rêver depuis longtemps.

Donc la ronde, quand elle est dans la rue (pour aller à la Poste, ou à la banque si vous avez suivi ou même pour se griller une petite clope) elle a généralement son air pas sympa qui veut dire "pas la peine de venir me parler", mais qui pourtant ne rebute autant qu'elle le souhaiterait, comme l'autre jour.

Elle voit un grand black courir vers elle....

"Wouaicheuh Mademoiselleuh, vous êtes charmanteuh, t'as des trop beaux zieux, vas y, y'a pas moyen qu'tu m'donnes ton phone steuplé".

Non, je crois pas, non, y'a pas moyen.

Elle ne le regarde même pas tant elle est consternée et tourne les talons sans répondre... le grand machin d'1 m80 doit même pas avoir 16 ans... à vrai dire elle a carrément honte de s'être fait aborder, mais pour une fois, il n'y avait personne qu'elle connaissait pour assister à cette scène pathétique.

lundi 20 octobre 2008

L'anecdote du week end




Ce week end, j'ai été invitée avec une amie par des copines que nous n'avions plus vu depuis quelques temps.


Nous nous creusons la tête afin de trouver une bonne idée pour ne pas arriver les mains vides, et notre choix s'arrête finalement sur des fleurs (saluez au passage notre folle originalité, mais c'est finalement pas évident de trouver une autre idée).


Nous courons donc à Plantland, et quand je dis "courir" mieux vaut dire "voler" car nous sommes arrivées 10 minutes avant la fermeture du magasin. Une fois notre bonheur trouvé, nous courons presque aux caisses qui, finalement, sont vides (super, ça va être rapide, tu parles, c'est sans compter sur la lenteur du personnel de PlantLand qui n'est visiblement pas pressé de profiter de son week end).

Dans la file je regarde le caissier, qui me regarde droit dans les yeux et me jette :

  • C'est des vrais ou des faux?
  • Des faux....
Les quelques personnes qui ont entendu se tourne (des vrais ou des faux quoi, ils aimeraient bien le savoir eux aussi...) et je regarde ma copine en lui demandant:
  • A ton avis, il parlait de mes yeux, ou de mes seins?
  • De tes yeux, me répond-t-elle en souriant.
Et là, le caissier tout gêné bafouille "oui, la couleur est belle" et baragouine quelques autres banalités pendant que nous payons et au moment de partir je lui dis :
  • La prochaine fois, si vous êtes sage, je vous montrerai mes faux seins...
Marie... ou l'art de se faire remarquer de façon pas toujours très fine....


mardi 14 octobre 2008

Discussion de filles




Aujourd'hui, je me suis aperçue que je n'étais pas la seule à avoir de graves problèmes existentiels.

J'ai fait cette constatation à l'heure du repas, pendant que je faisais la queue à la boulangerie. Deux filles devant moi discutent. Elles ont mon âge (j'ai honte). Morceaux choisis :
  • Olàlà, y'a un truc qui m'énerve dans la vie. Regarde mon ongle, en poussant il rebique!
  • Oh non, t'as pas de chance, les miens aussi regarde!!!
  • Mais c'est dû à quoi un tel phénomène? (là, j'avais déjà beaucoup de mal à contenir mon fou rire)
  • C'est à cause des faux ongles ma chérie, ça traumatise à vie! Regarde, depuis que j'ai mis des faux ongles, ils poussent "fendus" maintenant! (trop dur la vie, hein?)
(...) Il se met à pleuvoir, l'une est au téléphone avec son chéri...
  • Chéri je suis obligée de raccrocher il y a une tempête là (il commence à y avoir du vent mais son mec continue de lui tenir la jambe - inutilement certainement, comme tous les hommes), vite je raccroche il y a une tornade.
Une tempête doublée d'une tornade à Paris, avenue Kléber. J'ai bien fait de me lever ce matin, je n'aurais raté ça pour rien au monde.

Et dire qu'il y a des mecs assez cons pour se mettre avec de telles gourdes....

jeudi 9 octobre 2008

Paroles de femmes

Les femmes entre elles? Toutes des harpies.... moi la première.

Je suis à quelques mois (semaines ou jours même, bref, on s'en fout de toute façon) de mon mariage, ça sent bon le bonheur, en apparence tout du moins...

Mon "futur mari" rentre du travail, tout sourire et me dit "J'ai été chez ma sœur aujourd'hui". Dans ma tête je me dis, super, ça me fait une belle jambe à la Karembeu (Adriana, hein, pas Christian, il est trop court sur pattes).

Il faut savoir que pour mon mari, une journée sans aller voir sa sœur est une journée perdue (c'est peut être elle qu'il aurait dû épouser....), et donc par politesse, je lui demande quel était donc le sujet de leur conversation.

Et il me répond, le plus naturellement du monde, que c'était moi. Curieuse bien sûre, je lui demande d'approfondir, j'aime bien savoir ce qu'on dit sur moi (surtout) quand je n'y suis pas.

"On parlait de tes "formes" et elle a dit que si elle avait un cul comme le tien elle se ferait opérer".

Bon, Messieurs, ouvrez vos oreilles et en grand s'il vous plait, il est temps qu'on discute.

Installez vous, servez vous un verre et allumez une clope si vous voulez : surtout, quand votre sœur ou votre mère vous sort une ânerie pareil, ne le répétez pas à votre femme, vous la feriez rentrer dans une fureur noire.

Mon mari m'a lâché ça, en toute innocence, sans même imaginer "l'ampleur" du drame.

Outre le fait que moi aussi j'aurai de bonnes raisons de me faire opérer qui j'avais le moindre point commun avec elle (je me dis, mieux vaut avoir mon cul que ... bon bref on s'est compris) non seulement je trouve cette réflexion insultante mais en plus je me demande qui elle est pour oser dire un truc comme ça à mon mari à quelques jours de notre mariage.

vendredi 3 octobre 2008

Pensez à embrasser le crapaud avant de sortir..... Merci





Épisode 1
,
1999 - Québec.

Ça fait bientôt trois semaines que nous sillonnons les routes québécoises dans notre mini bus.

L'ambiance est géniale et pour moi, ça, c'est la grande aventure. Un sac à dos, une sac de couchage et une tente.

Aujourd'hui le temps s'est franchement gâté. Nous arrivons dans un gigantesque camping, quasiment désert, et décidons de planter notre tente au bord du lac. Le temps, de plus en plus humide et froid, nous force à déménager dans la salle commune du camping.

C'est rigolo, la soirée s'annonce bien, nous sommes "en étoile" autour d'un gigantesque saladier de cacahuètes. Ça rigole, on empêche les autres campeurs de dormir mais on s'en fout, on est français nous (tout le monde sait que les français sont chiants non? et en plus les québécois adorent les frenchies...).


Bref, au bout de quelques heures, on s'endorme enfin, mais je suis réveillée un peu plus tard par un coassement. J'ouvre péniblement les yeux et Raphaël, qui dormait à côté de moi, me dit:

  • Marie, ne bouge surtout pas, il y a un crapaud juste à côté de ta jambe!
  • ... (je suis tétanisée, je n'ose plus bouger, et je commence même à pousser un gémissement de désespoir)
  • Il était sur ma tête, mais quand je l'ai dégagé il est venu vers toi...
J'entends à nouveau le coassement, l'animal ne doit plus être près de ma jambe, mais près de ma tête... Et là je commence à pleurer, je réveille tout le monde avec mes pleurs. L'animal, qui avait été attiré par la saladier de cacahuètes (enfin je suppose) a déguerpi dès qu'il a senti de l'agitation.

Évidemment, après ça plus question de dormir. Tout le monde se moque de moi (j'ai l'habitude me dire vous) et après après on papote jusqu'au petit matin. Bien sûr nous retrouvons le crapaud dès le lever du soleil. Il était énorme et nous l'avons fait fuir en lui jetant des cacahuètes à la... "face".

Malheureusement, mes déconvenues grenouillesques ne s'arrêtent pas là.

Épisode 2, 2004 - République Dominicaine

Je suis en vacances avec ma meilleure amie Céline (que je connais depuis... toujours en fait) en République Dominicaine. Le séjour avait, pour plusieurs raisons, mal démarré (tempêtes, bouffe moyennement "bouffable"...) et, un soir où j'étais dans la chambre et Céline dehors, mon regard est attiré par une tâche noire, au dessus de la porte. Intriguée, parce que les chambres étaient impeccablement faites tous les jours, je me lève pour m'approcher et...

Oh!
Un petite grenouille est accrochée! Ou plutôt ventousée au dessus de la porte à l'aide de ses doigts.

En plus on dirait qu'elle me regarde.... (Vous commencez à me connaitre maintenant, je ne m'en souviens plus, mais j'ai certainement dû crier "Céliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine" mais Céline n'a pas répondu, elle n'était pas là).

Je sors plus vite que l'éclair, à la recherche de Céline, que bien sûr je ne trouve pas.. d'ailleurs, je ne trouve personne des gens que je connais depuis notre arrivée.

Bref personne pour m'aider, je suis obligée d'aller voir le réceptionniste qui ne parle pas un mot de français. Je lui explique la situation... et ça le fait rire (oui, oui c'est pitoyable, je suis bien d'accord).

Grosso modo, il n'a personne sous la main et ne peut quitter son poste, donc il me laisse me débrouiller. Fâchée, je m'en retourne vers ma chambre quand je croise un gars dont nous avions fait la connaissance avec sa copine. Je le supplie de venir me sauver de cette grenouille.

Pas chien, il vient me filer un coup de main pour virer l'intruse.


L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais non. Car le lendemain, la grenouille était à nouveau là, au même endroit (elle, ou sa mère, sa sœur... bref, bande de petites coquines). Cette fois Céline est là, elle peut donc constater que je ne suis pas folle et qu'il y a bel et bien un souci... Ne faisant pas les fières ni l'une ni l'autre, nous nous échappons de la chambre et je retourne à la réception. Le même réceptionniste est là.

Cette fois ci je lui hurle presque dessus : qu'il y ait des cafards gros comme mon poing, ok, pas de problème, c'est la nature c'est les îles, passe encore. Que je retrouve une grenouille, deux soirs de suite, dans ma chambre qui est pourtant au 2e étage là non, je ne peux pas garder mon calme!
Le réceptionniste me regarde, se met à rire et me répond : "Vous devriez peut être l'embrasser, elle se transformerait en Prince Charmant...."...

jeudi 2 octobre 2008

Quand les vielles s'y mettent aussi




En fait, il n'y a pas que les jeunes qui sont malpolis.


Les vieux aussi le sont.

En plus ils trouvent ça normal, puisqu'ils sont vieux. Ils ont connu des choses atroces dans leur vie (guerre de 100 ans et courses à dos de vélociraptor par exemple....).


Je me baladais avec ma collègue l'autre jour (t'es jamais seule quand t'es sur le point de te taper la honte de toute façon, ça il faut apprendre à s'y faire) quand une vieille pomme ridée s'arrête au feu et me demande une cigarette.

Poliment, je lui répond qu'il y a un tabac juste derrière moi. En fait, j'aurais mieux fait de lui cramer la tronche avec ma clope à celle là, qui m'a répondu "Je n'ai pas le temps de sortir de la voiture" et au moment où son amie redémarrait car le feu passait au vert elle rajoute "espèce de sale grosse".

Cette dame était vraiment moche et si elle avait refusé de me donner une cigarette (et de toute façon je n'en demande jamais dans la rue), je ne lui aurai certainement pas dit qu'elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à E.T.

Où s'arrêtera donc la connerie.... oui, je sais, elle ne s'arrêtera pas.

T'es bonne





Trois petits mots qui pourraient bien valoir mon poing dans la face de celui qui les dira en parlant de moi.

C'est très distingué et féminin, tout ça, non?

Un seul homme est passé au travers des mailles du filet.

C'est mon neveu.

Son bientôt légendaire "Tata, elle est bonne" me fait mourir de rire à chaque fois.

Il a 3 ans.

Y'a pas à dire, il sait parler aux femmes....

Et surtout il a déjà très bon goût ce petit!