vendredi 15 janvier 2010

Albi, me voici!



Pour les fêtes je suis partie à Albi, rejoindre mes parents qui ont abandonné leur fifille chérie (moi, donc) seule dans la jungle parisienne…


C’est stressant de prendre l’avion, seule, quand tu n’as plus pris que le train pendant 5 ou 6 ans… La peur d’être en retard, la peur d’oublier un truc… Bref, la peur quoi !


C’est stressant de se tromper de terminal, de devoir traverser l’aéroport en long, en large et en travers en trainant ta valise qui n’a pas de roulette, parce que tu ne trouves pas le chariot prévu à cet effet (que certains confondent d’ailleurs avec les autos tamponneuses).


Heureusement tout ceci ne dure pas très longtemps. J’arrive tant bien que mal à trouver ma file d’enregistrement… Plus que 2 personnes devant moi (et 99 derrière) quand une hôtesse arrive et me demande si je vais à Nice, car elle cherche 2 passagers pour le vol de 11h.


Pourquoi, ne me le demande pas, je n’en sais rien. Et puis moi je m’en fiche, je vais à Toulouse.


Là une dame s’approche pour savoir ce que m’a dit l’hôtesse. Je lui explique donc, puis me détourne d’elle. Et là, phénomène incroyable, communément appelé « Le téléphone arabe » le temps que je me retourne, tous les gens pour Nice s’avancent pour passer devant moi.


« La dame nous a dit que les gens pour le vol de Nice devaient passer, car notre vol est à 11h !

  • Excusez-moi, c’est à moi que « la dame » s’est adressée, et elle cherche simplement 2 passagers…. Pas 92 !
  • Oui, mais nous, notre vol est à 11h !
  • Tant mieux pour vous. Le mien est à 10h45. Merci. Au revoir ».


Je me détourne à nouveau, pour la dernière fois car j’ai eu le dernier mot (yeeeeeeeeeees !), et en plus c’est à mon tour d’enregistrer mes bagages. Voilà, ça, c’est fait.


Quelques instants plus tard, je vais pour embarquer. Les gens sont chiants, de mauvaise humeur (alors que moi j’irradie à l’idée même de quitter Paris depuis quelques jours)… Je prends un petit bac blanc, dépose mon manteau et mon sac à mains, et m’avance vers le portique de sécurité, quand je sens que quelque chose m’empêche d’avancer, me tirant en arrière…


C’est un contrôleur… il me demande de me déchausser, c’est obligatoire quand on porte des bottes.


« Hey !! Mais c’est des bottines !!! ».


Ok, bottes ou bottines, même combat. J’essaye de me rappeler quelle paire de chaussettes j’ai attrapé ce matin, étant la spécialiste des chaussettes dépareillées… Ouf tout va bien, elles sont toutes les deux noires…


On me propose des chaussons en plastique… Beurk ! Pour mettre les pieds là où 258 pékins ont glissé leurs pieds moites avant moi ? Non merci je préfère encore sacrifier mes chaussettes sur de sol de l'aéroport (et pas de "la raie au porc" comme disent certains) !


Enfin j’embarque…


Ce que je ne savais pas, c’est que les navettes Paris / Toulouse, c’est un peu comme dans le métro…. L’allée centrale est hyper étroite, ma culotte de cheval s’accroche à chaque accoudoir (et hop, un bleu de chaque côté pour Bibi).


Je descends de l’avion, fatiguée, lassée, pour rejoindre mon père qui me dit « Que tu es belle ma fille ».


Aaaah ! Voilà un homme qui sait parler aux femmes….



2 commentaires:

  1. Bonjour Marie,
    je découvre ton blog aujourd'hui et je le trouve très bien fait. Je me régale à la lecture de tes billets dont j'aime le style et l'absence de fautes d'orthographe...

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  2. Salut Marie,

    Bien écrit, marrant j'adore lire tes épopées lol

    gros bisous
    Christelle PIvaty

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