vendredi 3 octobre 2008

Pensez à embrasser le crapaud avant de sortir..... Merci





Épisode 1
,
1999 - Québec.

Ça fait bientôt trois semaines que nous sillonnons les routes québécoises dans notre mini bus.

L'ambiance est géniale et pour moi, ça, c'est la grande aventure. Un sac à dos, une sac de couchage et une tente.

Aujourd'hui le temps s'est franchement gâté. Nous arrivons dans un gigantesque camping, quasiment désert, et décidons de planter notre tente au bord du lac. Le temps, de plus en plus humide et froid, nous force à déménager dans la salle commune du camping.

C'est rigolo, la soirée s'annonce bien, nous sommes "en étoile" autour d'un gigantesque saladier de cacahuètes. Ça rigole, on empêche les autres campeurs de dormir mais on s'en fout, on est français nous (tout le monde sait que les français sont chiants non? et en plus les québécois adorent les frenchies...).


Bref, au bout de quelques heures, on s'endorme enfin, mais je suis réveillée un peu plus tard par un coassement. J'ouvre péniblement les yeux et Raphaël, qui dormait à côté de moi, me dit:

  • Marie, ne bouge surtout pas, il y a un crapaud juste à côté de ta jambe!
  • ... (je suis tétanisée, je n'ose plus bouger, et je commence même à pousser un gémissement de désespoir)
  • Il était sur ma tête, mais quand je l'ai dégagé il est venu vers toi...
J'entends à nouveau le coassement, l'animal ne doit plus être près de ma jambe, mais près de ma tête... Et là je commence à pleurer, je réveille tout le monde avec mes pleurs. L'animal, qui avait été attiré par la saladier de cacahuètes (enfin je suppose) a déguerpi dès qu'il a senti de l'agitation.

Évidemment, après ça plus question de dormir. Tout le monde se moque de moi (j'ai l'habitude me dire vous) et après après on papote jusqu'au petit matin. Bien sûr nous retrouvons le crapaud dès le lever du soleil. Il était énorme et nous l'avons fait fuir en lui jetant des cacahuètes à la... "face".

Malheureusement, mes déconvenues grenouillesques ne s'arrêtent pas là.

Épisode 2, 2004 - République Dominicaine

Je suis en vacances avec ma meilleure amie Céline (que je connais depuis... toujours en fait) en République Dominicaine. Le séjour avait, pour plusieurs raisons, mal démarré (tempêtes, bouffe moyennement "bouffable"...) et, un soir où j'étais dans la chambre et Céline dehors, mon regard est attiré par une tâche noire, au dessus de la porte. Intriguée, parce que les chambres étaient impeccablement faites tous les jours, je me lève pour m'approcher et...

Oh!
Un petite grenouille est accrochée! Ou plutôt ventousée au dessus de la porte à l'aide de ses doigts.

En plus on dirait qu'elle me regarde.... (Vous commencez à me connaitre maintenant, je ne m'en souviens plus, mais j'ai certainement dû crier "Céliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiine" mais Céline n'a pas répondu, elle n'était pas là).

Je sors plus vite que l'éclair, à la recherche de Céline, que bien sûr je ne trouve pas.. d'ailleurs, je ne trouve personne des gens que je connais depuis notre arrivée.

Bref personne pour m'aider, je suis obligée d'aller voir le réceptionniste qui ne parle pas un mot de français. Je lui explique la situation... et ça le fait rire (oui, oui c'est pitoyable, je suis bien d'accord).

Grosso modo, il n'a personne sous la main et ne peut quitter son poste, donc il me laisse me débrouiller. Fâchée, je m'en retourne vers ma chambre quand je croise un gars dont nous avions fait la connaissance avec sa copine. Je le supplie de venir me sauver de cette grenouille.

Pas chien, il vient me filer un coup de main pour virer l'intruse.


L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais non. Car le lendemain, la grenouille était à nouveau là, au même endroit (elle, ou sa mère, sa sœur... bref, bande de petites coquines). Cette fois Céline est là, elle peut donc constater que je ne suis pas folle et qu'il y a bel et bien un souci... Ne faisant pas les fières ni l'une ni l'autre, nous nous échappons de la chambre et je retourne à la réception. Le même réceptionniste est là.

Cette fois ci je lui hurle presque dessus : qu'il y ait des cafards gros comme mon poing, ok, pas de problème, c'est la nature c'est les îles, passe encore. Que je retrouve une grenouille, deux soirs de suite, dans ma chambre qui est pourtant au 2e étage là non, je ne peux pas garder mon calme!
Le réceptionniste me regarde, se met à rire et me répond : "Vous devriez peut être l'embrasser, elle se transformerait en Prince Charmant...."...

3 commentaires:

  1. L'américaine
    J'avais oublié tout ça.....Quand on y repense qu'est qu'on a pu galerer quand même !!!!!!

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  2. Re
    Au fait ça te dit le mexique ????

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  3. Ton blog est génial et tu es belle! Kisses, Pascal.

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