mardi 26 août 2008

Attaquée par une robe

L'autre drame de ma vie (et de celle de mon mari) c'est que je suis une flambeuse accomplie.

Les banquiers trépassent presque en entendant mon nom, aucun petit plaisir ne survit à mon passage. Quand je veux quelque chose, mon seul but devient alors de l'obtenir, et ce par n'importe quel moyen à ma portée... Quand je vois quelque chose, je le veux. Et quand je veux quelque chose qui n'existe pas dans ma taille, comme je le veux à tout prix, je l'essaye quand même, dans la "plus grande" taille disponible. Parfois ça passe, parfois ça casse....

Et une fois, c'est bien moi que ça a failli casser....

Shopping, dans une vraie boutique pour une fois (si, si), une robe longue - comme c'est la tendance en ce moment, forcément - me tape à l'oeil, pas au point de me faire un cocard, mais presque. D'office, et d'ailleurs c'est une mauvaise habitude, je prends directement la fameuse robe dans la taille la plus grande. D'ailleurs elle était bien cachée la coquine, parce que dans le rayon grande taille elle n'y était qu'en 44 et 46, les autres étant disséminées un peu partout dans le magasin (un remake de "Où est Charlie" version robe). Bref, avec ses couleurs olive et jaune, j'ai eu tôt fait de la repérer la petite coquine. Bien évidemment la taille que j'avais prise étant trop grande, je suis repartie en chasse (j'exagère un peu, j'en avais planqué une dans la taille en dessous dans un coin).

Alors j'enfile la robe...

Elle me va si bien....

Maudite soit-elle...

Une douleur fulgurante me déchire le ventre, les fesses, les cuisses. J'arrache presque la robe, et scrute les endroits où j'ai eu mal, puis la robe. Après on dira que les clientes sont des râleuses, mais quand une autre cliente demande des retouches, la moindre des choses est de ne pas remettre la robe dans les rayons, et encore moins avec les aiguilles!!!!!!! Et oui, des retouches avaient été demandées, et la robe a malencontreusement été replacée dans le rayonnage.

Ni une, ni deux, je vais à l'accueil pour exprimer ce que je pense (et assez fort pour que tout le monde comprenne bien que je ne râle pas pour, ce n'est pas mon genre bien sûre) et que ce genre de chose est inadmissible.

Afin d'éviter un scandale, on me fait une jolie remise sur mes autres articles, ce qui étant justement la chose attendue.

La robe de mes rêves est restée là bas, de toute façon, une fois qu'elle m'avait piqué elle me faisait beaucoup moins rêver....


1 commentaire:

  1. Le shopping est une addiction comme la drogue ou l'alcool... tu ne peux simplement pas t'arreter!

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