samedi 28 janvier 2012

La jeune fille qui se trouvait trop ronde... c'est moi, c'est toi, c'est elle

Attention, cette vidéo peut heurter votre sensibilité. Le reste de l'article aussi.


La jeune fille qui se trouvait trop ronde - Les... par ANAISVAC


Hier, en lisant les commentaires de l'article où Marie S. "s'excusait" pour le précédant, je suis tombée sur un lien vers cette vidéo.

Et depuis que je l'ai vu cette vidéo, je me sens mal. Mal parce qu'elle n'a fait que raviver des souvenirs enfouis au plus profond de moi, ceux que j'évite d'évoquer, ceux que je croyais avoir oublié.

Mais non, ils sont là, ancrés au plus profond de ma chair et de ma cellulite. Parce que l'obésité est un mal-être. Qu'on apprenne à vivre avec, à s'accepter tel qu'on est même si les autres n'y arrivent pas forcément, même si on sourit tous les jours, ça n'a pas forcément été le cas et nous ne sommes jamais à l'abri d'un coup de blues...

J'ai pu mettre des mots sur mes maux récemment. Comprendre que j'avais été victime de boulimie non vomitive. C'est vicieux, parce que c'est le genre de trucs que tu fais en cachette des autres, que tu ne t'avoues évidemment pas parce que tu n'es plus la même dans ces moments là, stressée et irritable, "en manque", tu te jettes sur les pires aliments que tu vas trouver. Mais en fait tu as déjà ton stock de mort en gras planqué chez toi, en cas de crise justement (ton inconscient SAIT que tu en auras besoin). Fromages, junk food et autres aliments ultra graisseux et caloriques, c'est là que tu trouveras ton salut.

Au moins le temps de ta crise. Elle aura duré 10, 20 minutes. Loin des regards de tes parents, loin de celui de ton homme ou de tes frères et soeurs, car tu t'es isolée.

Surement dans la salle de bain. Et comme toi aussi tu as honte de toi, tu le fais dos au miroir. Mais tu ne te fais pas vomir non, tu gardes tout. Comme ces larmes quand les autres se moquent, tu les gardes aussi, pour ne pas montrer ta faiblesse.

Personne n'en saura rien, ton secret est bien caché. Tu te dis parfois que ça serait simple de pouvoir découper ton gras comme on coupe un steak, comme cette petite fille sur la vidéo.

Nous y avons presque toutes pensé.

Mais ce n'est pas possible. Trop douloureux, trop salissant....

Ta vie se poursuit, les crises s'enchaînent. Tu es jeune, tu as 16 ou 17 ans, tu as la vie devant toi... Mais la vie que tu vois te parait sombre, bien triste car dénuée d'amour, étant donné que tu as l'impression que personne ne s’intéresse à toi. C'est l'âge où tu devrais découvrir la vie, sortir avec tes amis, ne pas te soucier de demain.

Mais c'est aussi cette dure période qu'on appelle "adolescence" ... le mot est doux pour cette étape souvent dure à passer. Tu es en rupture avec tes parents, tu subis quotidiennement les railleries des garçons et les commentaires désobligeants des filles de ton lycée, tu te planques derrière un baggy et un t-shirt 3XL en te disant qu'on ne te verra pas.

Mais les moqueries sont toujours là...

Et, dans un jour de faiblesse extrême, j'ai craqué. J'ai voulu en finir. Je me souviens de la lumière bleutée de l'ambulance, le trajet m'a paru si long... je me souviens du litre de charbon liquide que j'ai dû avaler pour expulser de mon corps les médicaments que j'avais pris. Je me souviens de ces quelques jours où l'hôpital a voulu me garder. Je me souviens de mes parents, qui n'arrivaient pas à comprendre. Pourquoi? C'était "juste" un appel au secours.

Parce que l'obésité, le surpoids, fait rire. Ce n'est pas de la discrimination que de montrer les gros du doigt, non non, c'est de l'humour vous dira-t-on. Le problème c'est que c'est souvent gras et indigeste, de "l'hum(l)ourd" quoi, mais ça les gens sont souvent bien trop limités pour le comprendre. Parce que quand vous avez 16 ou 17 ans, que vous passez toujours pour l'obèse de service alors que vous ne faites "que" 75 kilos, vous ne pouvez pas vous sentir "bien" comme ça, et cet entourage mal composé est là pour vous le rappeler.

Parce que porter son poids, et porter en plus la connerie humaine sans jamais broncher, c'est parfois bien trop lourd.

Je ne demande pas qu'on mette des grosses partout dans les médias, je ne demande que chaque boutique monte ses tailles de fabrication.

Non, ce que je demande maintenant c'est le respect des médias, qui forgent jour après jour l'image qu'auront nos enfants sur les gros. Parce pour les autres ça me parait trop tard et qu'il y a un moment où ce n'est plus possible de continuer à se moquer ouvertement des gens, de nous passer sur la TNT des grosses dénudées et plus vulgaires que glamours, ou des grosses désespérées. Que des sites qui ont pour but de relayer des informations recherchées et intéressantes (en théorie) ne s'abaissent PLUS JAMAIS à participer à une telle mascarade. On ne le répétera jamais assez, mais avant d'être des grosses nous sommes des femmes, et ne serait-ce qu'à ce titre nous méritons du respect et certainement pas des commentaires sur notre physique de la part de journalistes qui le sont autant que moi finalement.

Voilà, sans l'article ordurier d'hier je ne serais sans doute jamais tombée sur cette vidéo. Car même moi, en tant que grosse qui s'assume et qui suis aujourd'hui bien dans sa peau, j'ai été réellement choquée et perturbée par ces propos et j'ai du mal à m'en remettre.

27 commentaires:

  1. Eh oui derrière ce qu'appelle les imbéciles " se laisser aller" il y a une explication beaucoup plus complexe qui est le mal etre , les désordres alimentaires qui sont une maladie, même la boulimie non vomitive. qu'elle soit vomitive ou non, il s'agit d'une maladie d'un meme processus : vomir = se faire du mal , ne pas se faire vomir = tout garder tout digérer et ça fait mal aussi.

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  2. je rajoute que personnellement je n'attend pas que chaque boutique monte en taille , mais plutot qu'un grand pas soit fait dans la conscience collective et l'information au sujet des différents maladies qui amène a etre grosse afin de ne plus avoir a subir les insultes de ces cons cyniques et méprisants .

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  3. Bravo à toi d'en avoir parler!!! Je pense que c'est probablement le plus dure de parler de ses périodes dure et que peu ne peuvent comprendre. Malheureusement et par expérience, je sais qu'une personne qui n'a jamais vécu de crise de boulimie non vomitive ou certains l'appelleront aussi hyperphagie boulimique ne comprennent pas... et pense que l'on peut le contrôler facilement.
    Et en lisant l'article de cette fameuse Marie S. j'ai aussi pensé à mes périodes de boulimie non vomitive, et quoiqu'elle puisse en dire, c'est une maladie tel que l'anorexie. Bref, j'ai été outrée de son post car au final elle ne se rend compte en rien de l'impact qu'elle aura sur des personnes qui sont plus fragile que toi, moi ou des personnes qui accepte ou sont sur le chemin de s'accepter tel quel.
    En tout cas, j'espère que tu sauras te remettre de cet article ordurier, car tu es une personne bien, qui avance, et même si tu es passé par des moment dure qui t'ont poussé à appeller au secours et bien cela est ton passé et t'a probablement participé à ton épanouissement final.

    Je trouve ton post très personnelle et très touchant, ce qui m'a poussé à commenter.
    Je te souhaite une bonne continuation et d'oublier vite cette fille irréfléchi et de t'en remettre rapidemment.
    Eldo

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  4. Voilà, tout ce que je demande moi, c'est la paix...
    qu'on me laisse vivre ma vie de grosse... parce que se remplir pour combler le vide et jusqu'au dégoût de soi-même, c'est déjà tellement dur à porter.
    Le regard des autres c'est l'ultime maillon de ce cercle vicieux qui nous pousse à bouffer toujours plus.

    Les regards, les remarques, les conseils, même des gens qui se pensent bien intentionnés, les vannes faciles, c'est ça qui nous pourri jour apres jour et qui nous empêche d'avancer.
    Je ne veux pas faire de comparaison mais je trouve qu'on s’apitoie sur les femmes atteintes d'anorexie et qu'on se rit des grosses... nous avons pourtant le même problème.

    Il faut que les gens comprennent que l'obésité, ce n'est pas juste un problème de volonté ou de non contrôle de soi. C'est une force qui dépasse tout et qui nous domine.
    C'est comme dire à une personne atteinte d'une maladie incurable que tout est affaire de volonté.

    Cette société n'est pas faite pour le respect...

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  5. Très bel article où je me retrouve. Du haut de mes 18 ans j'en souffre depuis le collège ou je fais aujourd'hui encore parler les pétasses. J'ai perdu 5kgs et j'en suis fière, je sais que j'en perdrais encore mais voir des filles te regarder de travers est une chose tellement blessante .. J'ai également eu beaucoup de crises de boulimie non vomitives .. Et je pense bien que c'est ca qui m'a fait grossir à ce point. Maintenant j'essaie de controler mon corps un maximum sans me priver mais chaque rechute me plonge dans le desespoir ..

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  6. lov u so...like you are! ( c est le seul truc que j ai pu sortir de ma bouche en lisant ton article)

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  7. alors j'arrive tardivement pour lire cet article que j'ai vu tourner sur Facebook, je crois qu'au fond je voulais pas me confronter a quelque chose d'aussi violent... C'est dingue que tout ces gens se "revoltent" contre la différence par peur de passer au second plan... Cette petite vidéo est en effet le reflet de ce qu'on a toutes imaginé, et ça raméne a un truc assez horrible. Je trouve courageux d'ecrire ses blessures aux yeux de tous, et finalement j'ai mal au ventre quand je me rappel ces nombreuses fois ou j'allais discretement me faire vomir pour finir par sauter sur la balance en croyant que ça allait me faire perdre 5 kilos, les fois ou on s'est toutes enfilé 3 litres d'eau en moins de 2h comme si on allait guerir. Bravo Marie pour cet article, ce dévoilement sans concession... je suis bluffée!!!! Dérriére une femme finalement il y a tout le temps une histoire...

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  8. Une histoire à faire lire en cours :)

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  9. Marie, je te lis, je te vois derrière ton clavier, et je me vois ado complexée. J'ai été un peu trop ronde pour mon âge dans ma période pré-pubère. Pas simple toutes ses moqueries. Des mois de restriction cognitive plus tard, j'ai une taille standad... Mais une bonne dizaine d'années plus tard, je suis une ronde...(obésité modérée) et tous les quolibets du passé me narguent le matin. Ce n'est pas grand chose pour beaucoup, mais c'est difficile d'en parler tout haut. Merci d'avoir mis des mots sur ces maux.
    On se sent moins seule

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  10. Marie, quand le passé refait surface, on a deux choix: soit s'y noyer avec le mal-être dû aux moqueries passées, soit se "reveiller", se rappeler qu'en ce moment même personne ne se moque de vous et que seules vos pensées créent ce malaise. Et comme vous avez appris à vous accepter telle que vous êtes, il devient plus facile de se débarasser du fardeau du passé. Apprendre à être "présent" et à ne pas se noyer dans un flot de pensées nécessite une certaine pratique, mais c'est tout à fait réalisable. À terme, vous accueillerez ce genre d'article avec un simple haussement d'épaules.

    Encore un mot: vous êtes belle comme tout, comme plusieurs de vos amies d'ailleurs. Et je suis certain que je ne suis pas le premier à vous faire ce compliment

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  11. Je me retrouve un peu dans ce que tu écris.
    C'est douloureux.
    Merci.

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  12. Bonjour,

    je suis ton blog depuis un moment et je l'aime beaucoup !
    Je suis en train d'ouvrir un blog de vide dressing, si tu es intéressée, viens faire un tour !
    A bientôt !

    http://dressingmoiunmouton.blogspot.fr/

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  13. bonjour,
    je suis en train d'ouvrir mon blog vide dressing, si tu es intéressée, passe faire un tour !

    Marion

    http://dressingmoiunmouton.blogspot.fr

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  14. Tes mots sont très touchants. Et la vidéo vraiment choquante. PFiou...

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  15. mesdames bonsoir,je suis une jeune fille de 21 ans , je suis ronde et je n'arrive pas a vivre avec sa , sa me stresse beaucoup et je fais que manger pourtant on me dit ke je suis belle mais je suis trop compléxé par mon poid et jai limpression de pas plaire au hommes, je ne me fais pas souvent dragué , jen souffre pourtant je suis pas énorme non plus , que doije faire !!!!

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  16. Moi aussi j'ai voulu, j'y pensé et je ne l'ai pas fait... Je ne me suis pas découpée pour ressembler a celle qu'Elle veut que je sois.
    Il était une fois, une jeune femme enceinte de 5 mois qui au comble du désespoir un soir, décide d'en finir avec cette putain de vie. Pour une sombre histoire de famille qui lui fait trop honte, elle s'en va dans la nuit de novembre s'allonger sur cette petite route de campagne isolée en attendant les larmes aux yeux et le cœur fendu qu'une voiture passe et la délivre cette putain de vie. Mais rien de s'est passé comme elle l'a tant espéré. Elle a eu beau supplier, implorer le ciel et le destin, mais n'a pas été entendue. Dix, peut-être vingt minutes se sont écoulées dans la nuit glaciale, la voiture meurtrière n'est pas venu accomplir son funeste destin et la jeune femme s'en est relevée. Elle et son bébé s'en sont tiré. Au mois de mars 1988, le 25eme jour a 16h45, je suis née. J'ai vu le jour et d'Elle j'ai reçu en tout et pour tout sa chevelure sombre, ces yeux verts et bruns, sa bouche pulpeuse et son teint mâte... J'ai grandis dans l'ignorance la plus totale de cette nuit glacial. Elle a toujours crû que ce drame évité de peu aurait sur moi les pires conséquences...

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  17. ... Elle s'est persuadée que j'aurai fatalement des séquelles moteurs et mentaux, que je ne pourrais jamais être cette si jolie gamine qu'elle avait tant espéré. J'ai grandi sans confiance en moi, sans estime, "tu n'arrivera jamais a rien" me répétait-elle chaque jour ou presque. En classe j'étais bonne dernière. Je m'étais forgé un monde bien a moi rassurant dans lequel je ne faisais jamais de fautes, jamais d'erreurs, jamais de bêtises... Dans ce monde là, dans mon for intérieur, j'étais belle, sage, mignonne et douée de pouvoir surnaturels. Mais la réalité était bien plus dur.. De 6 à 11 ans, pour fuir ma peine et le manque d'affection maternelle, je rêvais de fuir avec ma petite valise et de fuguer loin, trop loin. De 12 a 20 ans, j'avais physiquement envie d'en finir de manière ferme et définitive. La mort sublime et infinie viendrai me prendre, et je ne serai plus qu'un rêve lointain après une nuit agitée. Jusqu'au jour où l'orage a éclaté et la vérité aussi. C'est au cours d'une violente dispute qu'Elle a enfin craché sa vérité, j'ai enfin su le pourquoi du comment me tenait cette folle envie de mourir. J'ai su le drame de la nuit de novembre 1987 où elle a voulu en finir, et moi avec... Enfin je savais. J'étais presque soulagée de savoir que cette violente tristesse qui m'assaillait régulièrement était le fruit d'un héritage génétique et non autre chose. Elle m'avait transmis sa dépression. A l'adolescence, malheureuse plus que de raison à l'école (au primaire, au collège) j'étais belle et mince, mais Elle ne l'entendait pas de cette oreille. Après avoir détruit lentement mais sûrement la confiance et l'estime qui me revenait de droit, Elle s'est attaqué à mon corps. En me répétant sans cesse que je devais faire un régime pour perdre mes quelques kilos en trop. Mais le manque d'affection de sa part était trop fort, je devais le combler, pour ne plus jamais me sentir mal aimée. J'ai mangé tant et plus et enchaîné les régimes sous son contrôle. A chaque fois Elle décidait de quand et comment je devais a tout prix ressembler a ma grande sœur si belle et si mince. Si parfaite a mes yeux. Elle l'aimait, elle, Elle l'écoutait des heures durant et en redemandait même. Moi, elle ne m'écoutait jamais pour ainsi dire et me couper la parole pour parler a ma sœur dont les récits étaient forcément plus passionnant que moi et ma souffrance et le harcèlement moral dont j'étais la cible exclusive à l'école. Ils s'acharnaient à me détruire et se moquaient bien de savoir ce que je vivais. Il leur fallait une cible et j'étais là. Faible, trop gentille, trop mignonne, et trop silencieuse pour ne pas réagir aux attaques violentes et redondantes. Pour combler les manques j'ai continué a manger... Aujourd'hui je pèse 115 kg et lorsque le médecin me dit, "il va falloir maigrir vous êtes trop grosse", j'ai ni plus ni moins l'impression de payer une facture très salée et trop amer qui n'est pas légitime.
    Aujourd'hui, j’essaie de lutter contre les crises d'angoisses et de regagner un peu de confiance, car je suis le fruit d'une histoire triste et d'une suite incessante de méchancetés gratuite. Quand j'ai été élue Miss Ronde Pays de La Loire, Elle m'a écrit dans un mail : " quel plaisir prends tu être grosse?".
    Maman si tu savais a quel point j'essaie de ne pas noyer dans le désespoir dont j'ai hérité.

    Manon B.

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  18. Faut réagir contre ce fléau, merci aux magazines féminins...

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  19. j'ai bientôt 23 ans. et Bientôt plus de 10 ans, voir même 15 ans, à être considérée, par les médecins comme une obèse.
    l'adolescence,je dois avouer que ça n'a pas été la pire période, étrangement , ça a été le collège et la méchanceté des gamins.
    au lycée, on rencontre de tous les genres. j'ai eu mes premiers petits copains. j'ai reliés ce fait à mon esprit loufoque et dégénéré, non à mon physique.
    j'ai jamais accepté mon physique, même aujourd'hui...
    et j'ai eu l'idiotie pendant mes crises (très diversifiées et nombreuses) notamment de me piquer les cuisses et le ventre, avec des aiguilles et des seringue pour essayer de me "pomper la graisse" à ce endroits ...
    crises de boulimie non vomitive réelle, et quand je ne me supportais vraiment plus, je m’empiffrais, je craquais, je pleurais et me ruait vers les toilettes me faire vomir ...

    Dans tout ce malheur, j'avais tout pour être heureuse. c'est moi qui m'empêche de l'être et me gâche la vie, juste moi.

    aujourd'hui j'ai fait des efforts. j'aime mes fesses en 48, mais c'est tout ce que je peux faire ...

    je t'admire, pas seulement parce qu'aujourd'hui tu assumes, mais parceque tu avoues que ça n'a pas toujours été le cas, ce que personne ne fait jamais ...

    Astrid :)

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  20. Putain... Mais c'est moi dont tu parles ^^
    Moi j'ai 23 ans, 15 ans dans ma tête, j'ai toujours été un peu (trop) ronde, mais je suis en surpoids médical depuis 4 ans, depuis que j'ai été amoureuse d'un garçon qui m'appelait "mon petit boudin", depuis que j'ai pris la nourriture pour exutoire. Boulimie non vomitive, des crises ignobles qui me donnent de plus en plus envie de vomir ou de me jeter par la fenêtre pour arrêter de m'empiffrer...

    Des paroles comme celles de cette femme font mal, comme énormément de choses...

    Mais il parait qu'à un moment, on a un déclic, et ça va mieux. Alors je patiente...

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  21. Cette vidéo c'est moi. Les larmes coulent. Couper ce qui dépasse serait mon rêve.
    Courage.

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  22. Cette vidéo me rappelle une nouvelle de Virginie Despentes, du recueil "mordre au travers" exactement sur le même thème, je ne me souviens plus du nom...
    Je suis arrivée ici un peu par hasard, ce texte m'a touchée, je repasserai. Merci...

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  23. Blog magnifique, étant jeune j'étais un peu ronde, enfin bref ca tous le monde s'en fout lol juste pour dire il faut des femmes comme toi qui s'assume, mon chéri lui est gros et s'assume carrément, enfin bref tu es sublime, je t'ai lancer une invite sur FB d'ailleurs. Ton histoire correspond aussi a la petite Emilie dont Kenn'V parle dans sa chanson, qu'elle repose en paix. Bisous a toi

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  24. Cette vidéo et cet article sont juste émouvants. Bonne continuation dans ton blog! :)
    http://want-to-stay-young.blogspot.fr/

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  25. J'aime votre blog, bonne soirée, Pascal.

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  26. J AI LUE VOTRE LIVRE , JE L AI BEAUCOUP APPRECIEE POUR DIRE J E L AI TROUVEE TROP COURT !J AI 58 ANS ET JE ME REFUGIE DANS LA BOULIMIE DEPUIS TRES LONGTEMPS/ IL Y A TOUJOURS UNE RAISON SOUVENT TRES IMPORTANTE VOIR GRAVE ! VOUS ETES JOLIE MEME JE DIRAIS BELLE BON COURAGE ET BRAVO / BRIGITTE /

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  27. coucou j'ai 16ans bientot 17 ans et je me sens mal dans ma peau avant je vesais 73 kilos pour 1m67 alor j'ai entamé 1 régime en comptant toutes les calories que je mange sans pour autant me priver j'ai commencer se régime sa fait au moin 3 mois et mintenant je fait 68kilos et malgré sa JE NE MAIME PAS C PAS ASSER alor je continus en plus ma mère a acheter 1 vélo d'apartement donc tous les soir jen fait de façons a perdre 400 a 600 calories ma mère me dit que jen fait trop que au bout d'un moment jvai entré dans 1 spiralle infernalle mais je l'écoute ne l'écoute pas en plus après chaque repas il faut que je cours 5min sur place sinn je ne me sent pas bien g linpréssion ke je vait prendre des tonnes de kilos je passe mon temps a regarder dre furum qui explique commment maigrir j'éssaye d'arrété tous sa mais j'arrive pas en plus je lis partout que quand on recommence a manger normalement on reprend le double de ce que on a perdu CE QUI ARRANGE PAS MA SITUATION mais le pire c que dernièrement je me suis mise a pensé a la bouff tous le temps et ke depuis 2 semaines il marrive de faire des crise et je mange tous ce qui me passe sous la main et g remarqué que ces souvent des trucs sucrée types biscuits et SOUVENT des céréales ces crise ne dure pas longtemps 10min et ces soit le matin ou le soir et sa me fait très PEUR par ce que je pense que suis boulimique MAIS JEN SUIS PAS SUR ALORS S'IL VOUS PLAIS LES GENS AIDE MOI A CONPREMDRE ET SURTOUS A ARRETER TOUTE SES CONERIES PAR CE QUE JE PENSE QUE JAI BESOIN DAIDE jai peur den parler a ma mère par ce qu'elle mavait dja prévenu

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